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mercredi 2 novembre 2016

Dans la presse étrangère - mercredi 2 novembre 2016

Dans la presse étrangère

Au Liban, la fin d’un vide politique mortifère

Les citoyens libanais fêtent l’élection de leur nouveau président, Michel Aoun (en portrait), un ancien général soutenu par la milice chiite du Hezbollah, dont il a été longtemps l’adversaire, dans le centre-ville de Beyrouth, le 31 octobre.
Les citoyens libanais fêtent l’élection de leur nouveau président, Michel Aoun (en portrait), un ancien général soutenu par la milice chiite du Hezbollah, dont il a été longtemps l’adversaire, dans le centre-ville de Beyrouth, le 31 octobre. STRINGER / AFP
  • Après vingt-neuf mois de vacance au sommet de l’Etat, le Liban a enfin rompu avec la politique du vide – et peut-être du pire. Lundi, l’ancien général chrétien Michel Aoun, soutenu par la milice chiite du Hezbollah, est devenu le nouveau président du pays du Cèdre. Il aura fallu quarante-six séances électorales pour que les députés parviennent à s’accorder sur un nom. The Wall Street Journal
  • A 81 ans, le fondateur du Courant patriotique libre a été désigné au second tour de scrutin, avec 83 voix sur 127, un choix qui met fin à une longue période d’incertitude ouverte à la fin du mandat de Michel Sleiman, le 25 mai 2014.L’Orient-Le JourVoice of America
  • Le nom du premier ministre, lui, sera connu jeudi. Selon toute vraisemblance, le poste devrait échoir au sunnite Saad Hariri, 46 ans, qui l’a déjà occupé de 2009 à 2011. Au Liban, la tradition, fondée sur un système établi en 1943, veut que la présidence de la République revienne à un chrétien maronite, celle du gouvernement à un sunnite et celle du Parlement à un chiite. D’où un écheveau particulièrement complexe.
  • Dans son discours d’investiture, Michel Aoun, ancien commandant des Forces armées libanaises pendant la guerre civile (1975-1990), s’est engagé à combattre le terrorisme et à empêcher les « feux » qui consument la région de se propager. Une référence implicite au conflit syrien. Middle East Eye
  • A cet égard, il a affirmé que, quelle que soit la solution apportée à la guerre qui fait rage depuis 2011 chez son voisin, elle devrait garantir le retour des réfugiés installés sur le sol libanais, dont les autorités estiment le nombre à 1,5 million. Les camps syriens au Liban ne doivent pas se muer en repaires de militants, a-t-il ajouté.
  • Avec l’arrivée de Michel Aoun au palais de Baabda, le Hezbollah, courroie de transmission de l’Iran au Liban et appui fidèle du régime syrien de Bachar Al-Assad, consolide un peu plus son influence dans le pays. Au risque de placer celui-ci en porte-à-faux avec l’Occident et ses alliés arabes, qui ont pris fait et cause pour les opposants au maître de Damas. The Washington Post
  • Ce déblocage politique tant espéré va-t-il pour autant mettre un terme à la défiance qui prévaut entre partis ? La BBC n’y croit guère, estimant que le futur gouvernement ne sera qu’un « mariage de circonstance » dont la solidité va être rapidement mise à l’épreuve.
Réarmement russe. Si vis pacem, para bellum. « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Un concept que la Russie de Vladimir Poutine a parfaitement intégré. Moscou, de fait, se réarme. En témoigne le dernier né de ses missiles intercontinentaux, Sarmat, un engin conçu en réponse à l’OTAN, capable en théorie de vitrifier une surface grande comme la France et qui devrait être opérationnel à la fin de 2018. Le Temps
Transparence et technologies en Afrique. Si les « web-initiatives » en faveur d’une transparence accrue de l’action publique ne manquent pas en Afrique, cela ne se traduit pas encore par une adhésion massive des pays francophones du continent au PGO (partenariat pour un gouvernement ouvert). De fait, seules la Tunisie et la Côte d’Ivoire en font partie. Une situation à laquelle comptent bien remédier les organisateurs du 4e sommet mondial du PGO, du 7 au 9 décembre, à Paris. Jeune Afrique
Haro sur l’avortement au Salvador. Il compte parmi les pays du monde où la loi antiavortement est la plus inflexible. Depuis 1998, le Salvador proscrit l’Interruption volontaire de grossesse, et ce quels que soient la viabilité du fœtus ou le risque pour la vie de la future mère. Les hôpitaux sont tenus de rapporter à la police les cas douteux. Et les femmes qui sont victimes de fausses couches peuvent être jetées en prison. L’une d’entre elles témoigne dans The Daily Beast.
Vestige communiste en Inde. Après l’indépendance de 1947, et pendant plusieurs décennies, le Parti communiste d’Inde a connu une très forte popularité. Au cours de cette période, son aura doctrinale était telle que les prénoms de bébé Marx, Lénine et Staline étaient très en vogue. Aujourd’hui, seuls quelques bastions du parti demeurent. Comme à Siliguri (Est), dont le maire est partisan d’un« communisme atténué » qui n’interdit pas le développement du secteur privé. The Los Angeles Times
Source Le Monde.fr

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