Translate

lundi 28 novembre 2016

Dans la presse étrangère - lundi 28 novembre 2016



Dans la presse étrangère

Cuba : l’héritage controversé de Fidel Castro

L’ancien président de Cuba, Fidel Castro (au centre), lors du gala de célébration de son 90e anniversaire, le 13 août, à La Havane. A ses côtés, son frère Raul Castro (à gauche) et le président du Venezuela, Nicolas Maduro (à droite).
L’ancien président de Cuba, Fidel Castro (au centre), lors du gala de célébration de son 90e anniversaire, le 13 août, à La Havane. A ses côtés, son frère Raul Castro (à gauche) et le président du Venezuela, Nicolas Maduro (à droite). HANDOUT / REUTERS
  • Porté au pinacle par les uns, voué aux gémonies par les autres, il aura, toute sa vie durant, suscité des sentiments violemment antagonistes. L’ancien président de Cuba, Fidel Castro, s’est éteint vendredi soir, à l’âge de 90 ans, des suites d’une longue maladie.
  • Le révolutionnaire impavide qui, en janvier 1959, fut le fer de lance du pronunciamiento orchestré contre le général Fulgencio Batista, est devenu au fil du temps une icône tantôt adulée, tantôt abhorrée du communisme sur le continent américain.
  • Avec la disparition du dictateur se tourne une page de l’histoire de Cuba – où il a imposé sa propre doctrine politique (le castrisme), fondée sur un Etat fort faisant litière des libertés individuelles –, mais aussi de l’Amérique latine et du monde, note The Guardian.
  • En guise d’hommage à celui qui a été la cible de pas moins de 638 tentatives d’assassinat par la CIA, son vieil ennemi héréditaire, les autorités de La Havane ont décrété un deuil national de neuf jours.
  • Quel legs politique le Lider Maximo laisse-t-il derrière lui ? Sur le site Cubadebate, les louangeurs n’ont pas de mots assez forts pour faire le panégyrique de l’homme qui a « lutté pour l’égalité sociale et la justice » et « accompagné le peuple cubain sur les chemins de la science pour la première fois ».
  • Pour le quotidien mexicain La Jornada, Fidel Castro, remplacé par son frère Raul à la tête de l’île en 2006, a été l’un des dirigeants les plus scrutés du XXe siècle et il continuera à l’être au cours du XXIe.
  • En dépit d’un charisme que lui reconnaissaient, selon le journal nicaraguayen El Nuevo Diario, ses admirateurs mais aussi ses contempteurs, le Comandante n’a pas fait que des heureux. A l’image de Carlos Alberto Montaner, écrivain cubain condamné à l’exil et qui, dans Die Welt, le décrit comme un « révolutionnaire transformé en désenchanteur ».
  • La fin d’une utopie, c’est également ce qu’entrevoit The Miami Herald. Et de conclure, sans affect aucun : « Peu de leaders nationaux ont su enflammer les cœurs de la jeunesse enthousiaste du monde comme l’a fait Castro quand il était jeune et peu ont semblé aussi hors sujet que lui lorsqu’il était vieux. »
Eminence grise de Trump. Il a été l’un des conseillers murmurant à l’oreille du républicain Donald Trump et, sans doute, le principal artisan de sa victoire en tant que directeur de campagne. Stephen K. Bannon est un personnage sombre, tristement réputé pour ses dérapages racistes et antisémites. Fait moins connu, il s’est fait connaître… à Hollywood pour ses documentaires politiques engagés à droite. La Presse
Karim Wade l’ambitieux. Touché, mais pas coulé. Malgré sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite, Karim Wade, fils de l’ex-président du Sénégal Abdoulaye Wade (2000-2012) et ancien ministre d’Etat, entend bien jouer à nouveau un rôle politique majeur dans son pays. Depuis son exil qatarien, il multiplie les consultations. En ligne de mire : les élections législatives de 2017.Jeune Afrique
Adaptation réussie outre-Rhin. Le pari de l’intégration est-il nécessairement perdant ? A Oberhausen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest de l’Allemagne), des réfugiés syriens battent en brèche cette idée fallacieuse. Refusant la mendicité, ils ont ouvert cet été un café-restaurant, le premier de la ville à être tenu par des migrants. Un modèle de réussite qui pourrait faire des émules ailleurs dans le pays. BBC
La déforestation, fléau de l’Indonésie. La forêt tropicale indonésienne se réduit à un rythme vertigineux. Preuve en est, entre 1990 et 2015, elle a perdu plus de 27 millions d’hectares de surface, essentiellement pour satisfaire aux besoins d’une agriculture toujours plus vorace. Dans l’île de Bornéo, quatre militants ont entrepris de préserver cet habitat naturel par tous les moyens possibles, fussent-ils rudimentaires. Der Spiegel Online
Source Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire