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vendredi 28 octobre 2016

Dans la presse étrangère - vendredi 28 octobre 2016

Dans la presse étrangère

Le Parti pirate à l’abordage de l’Islande ?

Birgitta Jonsdottir, dirigeante du Parti pirate islandais, le 25 avril 2013, à Reykjavik.
Birgitta Jonsdottir, dirigeante du Parti pirate islandais, le 25 avril 2013, à Reykjavik.HALLDOR KOLBEINS / AFP
  • Jadis colonisée par les Vikings, l’Islande va-t-elle passer sous la coupe du… Parti pirate ? Celui-ci semble en tout cas avoir la faveur des sondages en vue des élections législatives anticipées qui doivent se tenir samedi dans ce petit pays nordique d’à peine plus de 330 000 habitants. The Washington Post
  • Créée en 2012 et dirigée par Birgitta Jonsdottir, une femme touche-à-tout, cette formation contestataire et idiosyncratique dans le paysage politique a placé au cœur de sa doctrine plusieurs principes fondamentaux : la promotion des droits civils, le droit à la vie privée et à l’autodétermination, la transparence de l’information ou encore la démocratie directe.
  • Comme l’explique l’International Business Times, ses partisans, officiellement appelés « pirates », ne revendiquent aucune affiliation de droite ou de gauche, mais puisent dans le corpus idéologique de l’une et de l’autre pour consolider mutatis mutandis la structure démocratique de la nation.
  • Le parti a vu sa popularité croître au fil des années. Ses principaux moteurs ? La colère populaire, née au moment de la crise financière de 2008 et, plus récemment, l’affaire dite des « documents panaméens », qui a mis au jour un vaste système mondial d’évasion fiscale dans lequel le pouvoir de Reykjavik était impliqué. The Guardian
  • Lors du précédent scrutin législatif, en 2013, le Parti pirate avait obtenu 5 % des voix et 3 sièges à l’Althing, le Parlement monocaméral. Cette fois, les analystes estiment qu’il pourrait décrocher entre 18 et 20 sièges. Seul le Parti de l’indépendance (droite), qui gouverne avec le Parti du progrès, semble être en mesure de lui ravir la victoire.
  • Ses hiérarques, eux, disent être prêts à prendre les rênes du pays. Ils ont même déjà rédigé une nouvelle Constitution « participative », qui prévoit des dispositions permettant de renationaliser le secteur des ressources naturelles et de créer des règles de gouvernance civique. Quartz
  • Pour The New York Post, quotidien américain de sensibilité conservatrice, le fait que, selon certaines projections, plus d’un électeur sur cinq (22,6 %) s’apprête à voter en faveur du Parti pirate est éloquent. Cela montre à quel point la politique mondiale est devenue un champ de ruines…
Phallocratie et sexisme ordinaires. « Vous seriez meilleure dans un film porno » « Arrête la politique, marie-toi plutôt » ; « Une telle poitrine doit donner beaucoup de lait ». Dans le monde politique, dominé par les hommes, le sexisme est un fléau sans frontières. C’est ce que révèle une étude publiée à Genève par l’Union interparlementaire. Un phénomène encore amplifié par la caisse de résonance qu’offrent les réseaux sociaux. La Tribune de Genève
Défis marocains. « Poursuivre les réformes. » Tout au long de sa campagne en vue des élections législatives marocaines du 7 octobre, le Parti de la justice et du développement en a fait un mantra. A présent que le parti islamiste est reconduit pour cinq ans, de lourds défis s’annoncent. Non seulement dans le domaine économique, mais aussi en matière de progrès social et de bonne gouvernance.Jeune Afrique
Ire et crainte des Chinois de France. Avec plus de 600 000 personnes, la communauté chinoise de France est la plus grande d’Europe. Une communauté qui depuis quelque temps est en proie à une vive colère. En cause, les attaques récurrentes – à l’issue parfois dramatique – dont elle est victime. Un jeune homme évoque, auprès de la BBC, sa propre expérience et la peur qu’il ressent en se promenant dans les rues de Paris.
Militants antigouvernementaux allemands. Ils ne reconnaissent pas l’existence de l’Etat allemand moderne et sont nostalgiques de l’ancien Reich, d’où leur surnom de Reichsbürger (« citoyens de l’empire »). Outre-Rhin, ces militants qui vivent en marge tendent à faire valoir leurs revendications de manière de plus en plus violente. Au point que le gouvernement s’inquiète de leur radicalisation. Der Spiegel

source Le Monde.fr

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