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dimanche 30 octobre 2016

Pour Bayrou, l'agressivité de Nicolas Sarkozy est «un aveu de faiblesse»

Pour Bayrou, l'agressivité de Nicolas Sarkozy est «un aveu de faiblesse»

Libération.fr
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                              François Bayrou, le 25 septembre.
L'ancien président de la République a multiplié les attaques contre le leader du Modem. Ce dernier lui a répliqué sèchement sur sa page Facebook samedi, pointant ses dérives et sa stratégie consistant à monter les Français les uns contre les autres.
Le ton ne fait pas dans la nuance. Dans une longue lettre à l’argumentation serrée et au style soigné, publiée samedi sur Facebook, François Bayrou répond à Nicolas Sarkozy. Depuis quelques jours, le candidat à la primaire du parti Les Républicains en perte de vitesse dans les sondages face à son adversaire Alain Juppé, s’en prend sans ménagement au leader centriste. Une réplique sans appel jugée nécessaire par le maire de Pau au nom de ce qu’il qualifie d’«affrontement fondateur»«Un affrontement sérieux et sans ire», prend soin de préciser le triple candidat à la présidentielle, bien loin des«Bayrou saloperie» entendu à Marseille lors du meeting de Nicolas Sarkozy.
«Comment une force qui se croit si considérable se sent-elle menacée à ce point par ce qu’elle prétend mépriser ? N’y aurait-il pas là en réalité un dangereux et révélateur aveu de faiblesse ?» s’interroge le président du Modem qui a voté François Hollande en 2012.«Mon vote a eu un écho, un retentissement que j’assume. En 2007, j’avais voté blanc. Mais l’exercice des cinq années de mandat et la conduite de la campagne de 2012 m’ont convaincu, comme ces millions de compatriotes, qu’une réélection du président sortant ouvrirait la porte à des dérives encore accentuées et que nous ne voulions pas voir», rappelle-t-il.
Et d’expliciter les raisons de son choix de l’époque : «Les atteintes graves et répétées aux principes de notre vie en commun, les abus de pouvoir et l’orientation de la campagne entièrement conduite pour opposer les Français entre eux. Ces raisons étaient impérieuses. Elles reposaient toutes non pas sur des a priori, mais sur des faits indiscutables et désormais prouvés. Elles faisaient craindre pour l’intégrité de notre pays, pour l’image (...)

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