Pas moins de 1 000 manifestants à Roussillon
Hier, l’agglomération roussillonnaise a retrouvé sa fibre revendicative. Après un tour de chauffe, le 9 mars dernier au soir, qui avait rassemblé 300 manifestants à Roussillon, la CGT avait annoncé une forte mobilisation le 31 mars contre la loi Travail. Ce jeudi, les salariés étaient bien au rendez-vous, avec un défilé dans les rues de Roussillon et du Péage-de-Roussillon qui a rassemblé, selon les services de police, pas moins de 1 000 manifestants, et plus de 1 000 personnes, selon la CGT, le syndicat organisateur.
« Un projet non négociable »
Outre la centrale syndicale, fortement représentée, on dénombrait dans le cortège des militants de Force ouvrière, syndicat également opposé à la loi, et de la gauche. En revanche, malgré la prise de parole symbolique d’André Mondange, le secrétaire de l’Union locale CGT, devant la cité scolaire de l’Édit, les lycéens ne se sont pas mobilisés.
Fustigeant un gouvernement aux ordres du patronat, mais « fragilisé par les dernières mobilisations », André Mondange a réaffirmé une opposition à « un projet non négociable », ainsi qu’« une pseudo-concertation du gouvernement avec les organisations syndicales qui ne changera rien ». « Avec cette loi, il ne s’agit pas de rendre le code du travail plus lisible, comme on l’entend souvent, mais au contraire, d’en limiter les grands principes », a poursuivi André Mondange. « Avec cette loi, plus question de condamner les patrons délinquants, alors qu’il nous faut une législation du travail qui nous protège », a poursuivi le secrétaire de l’union locale.
Réclamant donc purement et simplement l’abrogation d’une loi « qui ramène les salariés au XIXe siècle », André Mondange a annoncé enfin un durcissement du conflit si la rue n’est pas entendue.
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