
30 avril 2016
Publications
La Sainte-Alliance des clergés contre la laïcité en Europe
C’est ainsi que l’on voit qu’il y autant de monarchies que de républiques, que la plupart des pays donnent une place institutionnelle aux religions, soit sous la forme d’une religion officielle, ou d’Etat ou concordataire. La plupart des pays, tant dans l’Union européenne que dans le Conseil de l’Europe, appliquent la législation du délit de blasphème où les tribunaux répriment la critique des religions.
Près d’un pays sur deux connaît l’existence d’un concordat qui est un accord diplomatique d’un Etat avec le Vatican et qui confère des privilèges exorbitants à la religion catholique. La France connaît la survivance d’un concordat en Alsace-Moselle et 6 autres formes « concordataires » et cléricales dans les TOM.
Les 40 pays financent les écoles religieuses et les Eglises. Des centaines de milliards d’euros de fonds publics sont ainsi versés chaque année pour financer les écoles du dogme, de la superstition et de la soumission. Les religions ont rang de service public dans la quasi-totalité des pays.
Dans ces conditions, nous faire croire (car cela ne peut être qu’une croyance) que l’Union européenne pourrait être « laïque » ne relève-t-elle pas d’une œuvre de mystification complète ? D’autant que le principe de fonctionnement de l’UE (la fameuse subsidiarité) est directement inspiré du droit canon catholique. Il est un mode d’organisation médiéval et d’Ancien-Régime. Il est directement contradictoire dans son essence à la démocratie et à l’existence de véritables services publics.
C’est dire si cet ouvrage se veut être le centre de l’union pour l’avènement de la laïcité en Europe.
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