En Alsace, Hollande met en garde contre la résurgence « du racisme et de l'antisémitisme »
Par Baldeweck, Yolande | LeFigaro.fr –
LeFigaro.fr/Baldeweck, Yolande - Le président François Hollande, ce dimanche, au bras d'un survivant de l'Holocauste, au camp de Natzweiler-Struthof. / VINCENT KESSLER/AFP
Le chef de l'Etat a célébré le 70e anniversaire de la libération des camps de concentration et d'exterminations nazis, hier au camp de Natzweiler-Struthof, sur le versant alsacien des Vosges.De notre correspondante à Strasbourg
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«La souffrance des martyrs des camps est un appel à la dignité humaine. Parce que le pire a été possible en Europe, nous Européens avons l'impérieux devoir de construire un monde meilleur», a affirmé le président François Hollande, à l'issue de la célébration du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration et d'exterminations nazis, hier au camp de Natzweiler-Struthof, sur le versant alsacien des Vosges. Durant une partie de l'après-midi, le chef de l'Etat - accompagné du président de conseil européen, Donald Tusk, de Laimdota Starujuma, première ministre de Lettonie, de Thorbjorn Jagland, secrétaire général du Conseil de l'Europe et du président du Parlement européen, Martin Schulz -a visité le seul camp de concentration sur sol français, en Alsace annexée, ouvert dès 1941. L'un des plus meurtriers aussi avec 22 000 morts, dont une grande partie dans les 70 camps satellites installés dans le sud de l'Allemagne.
«La connaissance de l'Histoire ne nous préserve pas du pire, le pire peut toujours se produire et c'est en le connaissant que nous pouvons le prévenir, a déclaré le président de la République. L'antisémitisme et le racisme sont encore là et donc nous devons à travers cette cérémonie du Struthof agir pour protéger ceux qui peuvent en être encore aujourd'hui les victimes.»
«Aujourd'hui, les Européens sont réunis dans le camp de Natzweiler-Struthof, qui fut un des maillons de la chaîne concentrationnaire nazie, qui a vu 52 000 déportés passer ici. Les rescapés rappellent avec force l'humanité à son devoir de mémoire, de solidarité. Ils nous mettent en garde sur nos fragilités, nos faiblesses, nos frilosités», a relevé le chef (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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