Pour les libertés publiques, contre la répression« On ne peut pas jouer à “À qui le tour ?”. » Sur le plateau de Mediapart, le militant du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot a réitéré son appel à l’unité des forces progressistes, politiques, syndicales et de la société civile à défendre des libertés publiques.
L’heure est à un nouveau « maccarthysme ». En France, plus de 600 procédures ont été initiées par les parquets pour « apologie du terrorisme ». À Paris, 385 signalements pour des propos liés à la guerre au Proche-Orient ont été transmis à la justice entre le 7 octobre et le 31 décembre 2023. Une enquête a été lancée dans presque tous les cas.
Des syndicalistes, des militant·es antiracistes, des voix propalestiniennes, des Insoumis·es dont Rima Hassan, candidate aux européennes, et Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale sont concerné·es. Ainsi que des dizaines d’anonymes.
Le phénomène est donc massif, et le spectre des personnes visées, large, comme l’a expliqué la présidente de Mediapart Carine Fouteau dans notre émission spéciale. La conséquence ?
« Un effet de silenciation sur la société »,
« un régime de peur » et un
« étouffement des voix propalestiniennes », alors que la Cour internationale de justice et de nombreuses ONG, dont Amnesty international, s’alarme d’un risque de génocide à Gaza. Un débat que l’on retrouve également sur les campus américains.
Nous voilà donc dans une « démocratie bâillonnée »,
comme le dénonce une tribune rassemblant un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations (où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, la CGT ou encore le Planning familial). Il n’est pas trop tard pour réagir.
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