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vendredi 15 décembre 2017

Collision meurtrière entre un car scolaire et un train à Millas

Collision meurtrière entre un car scolaire et un train à Millas

Les forces de l’ordre sur le lieu de l’accident entre un car et un TER, à Millas, le 14 décembre.
Les forces de l’ordre sur le lieu de l’accident entre un car et un TER, à Millas, le 14 décembre. RAYMOND ROIG / AFP
Quatre adolescents sont morts jeudi dans une collision entre un car scolaire et un train express régional (TER) près de Perpignan (Pyrénées-Orientales), qui a fait également 20 blessés. Le premier ministre, Edouard Philippe, arrivé sur les lieux de l’accident dans la soirée, a annoncé que onze personnes se trouvaient en situation « d’urgence absolue » et neuf autres en situation « d’urgence relative ». Elles ont été transportées dans les établissements hospitaliers de la région. Le préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe Vignes, a précisé que la plupart des victimes – les quatre personnes décédées et 17 des blessés – se trouvaient dans l’autobus lors du drame. Le car transportait des collégiens, âgés de 13 à 17 ans. Le préfet a ajouté que trois blessés légers se trouvaient dans le TER, qui comptait 25 passagers, selon la SNCF.
Qualifié d’« épouvantable » par le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, l’accident s’est produit vers 16 heures à un passage à niveau situé sur le territoire de la commune de Millas, à une vingtaine de kilomètres de Perpignan. Edouard Philippe a parlé d’un accident « d’une grande violence ». Il a précisé que la communication d’informations précises aux familles était rendue « difficile par des questions relatives à l’identification des personnes décédées et de certaines personnes blessées ». Selon France Bleu, le véhicule était engagé sur la voie ferrée alors que la barrière était baissée et aurait été percuté à l’arrière par le train. « C’est une quasi-certitude que l’autocar ait été sur la voie, compte tenu de la nature du choc », a confirmé le préfet des Pyrénées-Orientales en conférence de presse, sans pour autant se prononcer sur l’état de la barrière.
Source Le Monde.fr

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