Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, franceinfo vous résume ce qu'il ne faut pas rater des élections législatives des 11 et 18 juin, après la victoire d' Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. Voici l'essentiel à retenir ce mercredi 7 juin.
#1Le Pen promet des sanctions après l'enquête de BuzzFeed
L'enquête de Buzzfeed sur les propos racistes, antisémites et/ou homophobes tenus par des candidats FN sur les réseaux sociaux continue de faire parler d'elle. Mercredi matin, Marine Le Pen a réagi sur le plateau des "4 Vérités", sur France 2. Si elle remarque certains propos "choquants" pour lesquels elle promet des sanctions, elle souligne que "l'immense majorité" des publications contient "des considérations politiques qu'on a encore le droit d'évoquer".
#2Philippe veut une "majorité stable"
Le Premier ministre a répondu aux questions des lecteurs du Parisien. Durant cet entretien, publié mercredi, Edouard Philippe a évoqué les affaires qui se sont multipliées ces derniers mois. "Je ne crois pas" qu'elles ont un effet démobilisateur pour les législatives, a-t-il affirmé. "Ce que je souhaite, c'est que le gouvernement puisse disposer d'une majorité stable et puissante", a ajouté Edouard Philippe.
#3Mélenchon vent debout contre l'état de grâce de Macron
Mardi soir, Jean-Luc Mélenchon était l'invité du journal de 20 heures de TF1. Il a largement critiqué l'état de grâce dont bénéficie Emmanuel Macron. "Beaucoup de gens se vouent de manière un peu aveuglée au chef de l'Etat", a dénoncé le leader de la France insoumise. "Ne vous laissez pas endormir. Ça fait trois semaines qu'il y a un concert de louanges pour le chef de l'Etat. Ce n'est pas bon, ne lui donnez pas le pouvoir absolu", a-t-il ajouté. Contre cette option, Jean-Luc Mélenchon l'affirme : "La seule force d'opposition que vous avez, c'est la mienne", avant d'inviter les électeurs à "équilibrer l'Assemblée".
#4Baroin, défaitiste ?
Le Canard enchaîné rapporte, dans les colonnes de son édition de mercredi, le discours pessimiste que tiendrait le chef de file des Républicains pour les législatives. "On va prendre une très grosse dérouillée", dirait-il, d'après l'hebdomadaire. "Il y a peu de monde dans les réunions. En fait, on parle dans le vide. Rien n'imprime. Je suis comme les taulards, je compte les jours avant la quille", rapporte encore Le Canard enchaîné.
#5Moins de nouveaux visages que prévu chez LREM
Le Monde a étudié de près les 524 candidats de La République en marche pour les législatives. Si Emmanuel Macron annonçait une moitié de "nouveaux visages", le journal vient nuancer ce bilan. "251 des 524 candidats de La République en marche ne se sont jamais confrontés au suffrage universel", écrit Le Monde, avant d'ajouter : "On compte nombre d’anciens assistants ou membres de cabinets d’élus. En fin de compte, seuls 180 sont de réels 'novices' en politique."
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