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lundi 19 juin 2017

Dans la presse étrangère - lundi 19 juin 2017



Dans la presse étrangère

Vers un réchauffement des relations indo-chinoises ?

Le ministre des affaires étrangères indien, Vijay Kumar Singh (à gauche), et son homologue chinois, Wang Yi (à droite), à Pékin, le 18 juin 2017.
Le ministre des affaires étrangères indien, Vijay Kumar Singh (à gauche), et son homologue chinois, Wang Yi (à droite), à Pékin, le 18 juin 2017. WANG ZHAO / AP
  • C’est la première visite d’importance depuis que Dehli a décidé de boycotter le sommet international sur les « Nouvelles Routes de la soie », projet cher à Pékin, qui s’est tenu les 14 et 15 mai. Le chef de la diplomatie indienne, Vijay Kumar Singh, a rencontré en Chine son homologue, Wang Ji. India Today
  • Une rencontre entre le président Xi Jinping et le premier ministre indien, Narendra Modi, en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), avait permis le 9 juin de déminer le terrain. « L’Inde est impatiente de renforcer et approfondir son partenariat stratégique et le dialogue mutuel avec la Chine », a déclaré hier M. Singh. Détériorées depuis une trentaine d’années, les relations indo-chinoises « peuvent être réparées », assurait aussi jeudi dernier l’ancien ambassadeur en Chine, Shiv Shankar Menon. The Indian Express
  • Rejoindre le camp chinois est une erreur, affirme de son côté Nitin Pai, du groupe de réflexion Takshashila Institution. Il fustige l’entrée de l’Inde à l’OCS, bloc géopolitique dirigé par Pékin. Dans un monde où la Chine défie les Etats-Unis pour leur ravir la place de leader mondial, son intérêt serait d’être un Etat pivot, et de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre en fonction des enjeux cruciaux pour le pays. New Delhi Television
  • M. Singh participe aujourd’hui à la réunion des ministres des affaires étrangères des BRICS. Xi Jinping veut s’assurer du succès du sommet réunissant Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, qui aura lieu en septembre à Xiamen, où il a commencé sa carrière politique. Le ministre indien a pris soin d’éviter hier la foule de sujets qui divisent les deux voisins. Times of India
  • Le corridor économique Chine-Pakistan (CPEC), par exemple : Pékin compte investir près de 45 milliards d’euros dans des infrastructures chez l’ennemi juré de Dehli, qui revendique depuis soixante-dix ans le Cachemire pakistanais. La Chine bloque aussi l’entrée de l’Inde au sein du Groupe des fournisseurs nucléaires, qui lutte contre la prolifération. Et n’a pas caché sa rage lors de la visite en avril du dalaï-lama dans l’Etat de l’Arunachal Pradesh, près de la frontière sino-indienne.The Indian Express
  • Plus inquiétant aux yeux de Dehli, l’empire du Milieu a tissé un « collier de perles », un réseau de ports autour du sous-continent, qui pourrait être utilisé à des fins militaires. Celui de Gwadar, au Pakistan, contrarie particulièrement l’Inde. Les armées chinoises et pakistanaises organisent des manœuvres navales communes. Elles renforcent leur coopération militaire, Pékin soutenant entre autres le programme de missiles balistiques d’Islamabad. Le gouvernement indien tente comme il le peut de contrer ce jeu d’encerclement. India TodayThe Diplomat
  • Les dépenses militaires de la Chine et de l’Inde se sont considérablement accrues, s’alarme Gideon Rachman dans le Financial Times. Pour lui, les deux puissances émergentes sont engagées dans une bataille géopolitique et idéologique. Leur rivalité pourrait façonner le siècle en cours.
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« Marche pour l’égalité » à Kiev. Organisée pour la troisième fois dans la capitale ukrainienne, la Gay Pride aurait réuni près 4 000 personnes ce dimanche, deux fois plus qu’en 2016. Les nationalistes de Secteur droit, adeptes de la combustion de drapeaux arc-en-ciel, ont tenté de s’inviter à la fête. Encadrée par un imposant dispositif policier, elle s’est déroulée, cette fois, sans heurts majeurs. Reportages de Meduza et de Radio Free Europe
Jeunes et ambitieux en Algérie. Séparés de leurs familles, des centaines d’élèves, brillants, rejoignent chaque année les écoles des cadets de la nation. Qu’est-ce qui pousse ces garçons et ces filles, dès leur onzième année, à se lancer dans une carrière militaire ? Deux établissements d’élite ont ouvert leurs portes au quotidien El Watan.
L’intérêt des JO d’hiver pour la Suisse. La Suisse romande devra voter pour approuver la candidature de la ville de Sion aux Jeux olympiques d’hiver 2026, approuvée par le Comité olympique suisse. Grenoble (1968), Albertville (1992), Nagano (1998), Turin (2006)… Des histoires d’échecs et de difficultés, selon le géographe Antoine Bailly, qui souligne dans Le Temps les coûts élevés de l’organisation de ces Jeux, pour des retombées incertaines.
Alcool, sexe et défis sauvages. Les campus américains n’ont pas l’apanage de la débauche : les jeunes Norvégiens célèbrent la fin de leur année d’étude par une « russefeiring ». Un mois de fêtes déjantées qui débute à la mi-avril pour se clore par la fête nationale, le 17 mai. Les fêtards, qui affectionnent particulièrement les party bus et les paris absurdes (comme de porter des chaussons de pain toute une journée), sont reconnaissables par leurs combinaisons bleues et rouges.Business Insider

Source Le Monde.fr

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