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mardi 25 avril 2017

Gérard Filoche : Mon intervention au BN du PS lundi 24 avril au matin



http://www.filoche.net

Mon intervention au BN du PS lundi 24 avril au matin

Le résultat du scrutin d’hier soir 23 avril est cruel à double titre : parce qu’il sanctionne le bilan désastreux du quinquennat, et parce qu’il sanctionne l’incapacité de la gauche à s’unir alors qu’elle aurait gagné la présidentielle si elle l’avait fait.
Oui, le quinquennat a été catastrophique de bout en bout. Nous avions tout en mai juin 2012, l’assemblée, le sénat, la présidence, les villes, les régions, les départements,  nous avions un mandat pour combattre la finance et redistribuer les richesses, il a été trahi notamment par François Hollande et Manuel Valls, et nous avons en conséquence perdu nos électeurs cinq scrutins de suite, aux municipales, aux européennes, aux sénatoriales, aux territoriales, aux régionales. La politique d’austérité suivie, les casses successives et gravissimes du code du travail de l’Ani à la loi El Khomri,  le CICE donnant 41 milliards au Medef plutôt qu’à l’emploi et aux services publics, tout cela a conduit nos électeurs, notre base sociale, à  nous quitter.
Nous allions retrouver une chance unique de tourner cette triste page, de nous réorienter quand même à gauche, lors de cette présidentielle, grâce au résultat des primaires du 29 janvier 2017, mais une partie du PS a choisi sciemment de savonner la planche au candidat de la gauche socialiste, et d’appeler à soutenir Macron. Ainsi ceux qui ont trahi les électeurs socialistes et de gauche de 2012 entre 2013 et 2016, ont encore poignardé dans le dos nos électeurs de la primaire de janvier 2017. Comment s’étonner du résultat ?
Et comme la gauche Hamon Mélenchon divisée par la politique libérale droitière du quinquennat n’a pas su saisir l’opportunité, n’a pas eu le courage de se rassembler entre le 29 janvier et le 23 avril, nous avons tous, tout perdu, et nous nous retrouvons devant le sinistre choix entre Macron et Le Pen.
Que cela soit clair : ils sont tous les deux nos ennemis. Il n’y a pas de bonne solution....

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