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dimanche 30 avril 2017

Présidentielle: deux mobilisations syndicales distinctes le 1er mai

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Présidentielle: deux mobilisations syndicales distinctes le 1er mai

26 avril 2017, 13h32

Bernadette Groison FSU, Philippe Martinez CGT et Jean-Claude Mailly FO lors du défilé du 1er mai à Paris le 1er mai 2016 (AFP/MIGUEL MEDINA)

Deux mobilisations syndicales distinctes seront organisées le 1er mai pour appeler à faire barrage à Marine Le Pen, d'un côté à l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, de l'autre à l'initiative de la CFDT et de l'Unsa, ont-elles annoncé mercredi.
Contrairement à 2002, la CGT et la CFDT n'ont pas pu s'entendre sur une mobilisation unitaire symbolique le 1er mai, entre deux tours, pour faire bloc contre le FN.
Les deux mobilisations de ce 1er mai rappellent celles formées lors de la crise autour de la loi travail, d'un côté les "réformistes" (CFDT, Unsa), de l'autre les "contestataires".
Lundi prochain, la CFDT, l'Unsa et la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) vont se rassembler à partir de 11H00 au métro Jaurès, dans le 19e à Paris, pour "rejeter la vision réactionnaire et identitaire du Front national".
Quelques heures plus tard, à partir de 14H30, la CGT, FO, FSU et Solidaires vont manifester de Place de la République jusqu'à celle de la Nation.
Après des jours de tractations, les quatre organisations se sont mises d'accord sur un mot d'ordre: "1er-Mai : journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs. En finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l'extrême droite !".
Si la CGT souhaitait une double revendication: politique (contre le FN) et sociale (pouvoir d'achat, salaires...), FO penchait pour des revendications uniquement d'ordre social (augmentation des salaires, protection sociale, service public...). 
"Le message pour la CGT c'est évidemment contre l'extrême droite - pas une voix pour le Front national - et en même temps pour le progrès social", a dit à l'AFP Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en marge d'un meeting sur la réindustrialisation de l'ex-site PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
"On considère qu'une des causes de la montée du Front national, c'est ce manque de perspective sociale. Plus on s'enfonce dans la crise et plus le FN augmente", a-t-il encore déclaré.
En 2002, les leaders de la CGT (Bernard Thibault), CFDT (Nicole Notat), FSU (Gérard Aschieri) et Unsa (Alain Olive) avaient manifesté ensemble pour appeler "les salariés à faire barrage par leur vote à Jean-Marie Le Pen".
Marc Blondel (FO) avait également manifesté, mais sous son propre mot d'ordre. La CFE-CGC n'avait pas défilé.
FO, qui fait traditionnellement bande à part les 1er mai, a dérogé à la règle en 2016 en défilant avec la CGT pour réclamer l'abrogation de la loi travail.
Côté consignes de vote, les divergences sont également de mise. 
L'Unsa a appelé mercredi à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, pour "faire barrage" au Front national, comme la CFDT dont ce syndicat est proche.
De son côté, la CFE-CGC a décidé, comme Force ouvrière, de ne pas donner de consigne de vote, se disant "indépendante de tout parti politique".
La CGT, la CFTC, Solidaires et FSU se sont contentées d'appels à "faire barrage" au FN, sans pour autant inviter leurs adhérents respectifs à voter pour le candidat d'En marche!.










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