Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir, mercredi 16 novembre.
#1Emmanuel Macron se lance dans la course à l'Elysée
Comme annoncé depuis hier, Emmanuel Macron a officialisé ce matin sa candidature à l'élection présidentielle lors d'une déclaration à la presse dans un centre de formation de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Dressant le constat d'une France "bloquée par les corporatismes de tous ordres" et par "les règles obsolètes et claniques d'un système politique devenu le principal obstacle à la transformation de notre pays", l'ancien ministre de l'Economie place sa candidature "sous le signe de l'espérance". Une candidature qui souffre tout de même de quelques faiblesses, listées par franceinfo.
#2Un sondage envisage une victoire de François Fillon à la primaire
On n'arrête plus François Fillon. Pour la première fois, un sondage place l'ex-Premier ministre à égalité avec Nicolas Sarkozy (25% chacun), derrière Alain Juppé (33%). Encore plus surprenant : selon cette enquête OpinionWay pour le site Atlantico, François Fillon l'emporterait au second tour contre Alain Juppé, comme contre Nicolas Sarkozy.
#3Marine Le Pen choisit une rose comme logo de campagne
"Au nom du peuple." C'est le slogan choisi par Marine Le Pen pour sa campagne présidentielle. Une formule, "bien davantage qu'un slogan", qu'elle considère comme "une ligne de conduite, une profession de foi". "Le président de la République n'est qu'un mandataire du peuple français", affirme-t-elle dans une vidéo publiée sur son compte Twitter. Quant à son logo, la présidente du FN a choisi une rose bleue, parce que c'est "un symbole de féminité", explique-t-elle, mais surtout "parce que dans le langage des fleurs, c'est rendre possible l'impossible".
#4Comment les candidats à la primaire anticipent les risques de fraude
La Haute Autorité de la primaire à droite assure avoir tout prévu pour éviter les risques de fraude lors du scrutin. Mais les candidats, qui se souviennent trop bien de l'élection controversée à la présidence de l'UMP en 2012, veillent au grain. Plusieurs d'entre eux, dont Alain Juppé et Bruno Le Maire, organisent leur propre remontée de résultats, depuis les bureaux de vote jusque vers leurs QG parisiens respectifs. Quant à François Fillon, il déploie un kit anti-fraude à destination de ses représentants sur le terrain.
#5Finalement, Xavier Bertrand ne soutiendra personne
Seul grand élu de droite à ne pas soutenir l'un ou l'autre des candidats à la primaire à droite, Xavier Bertrand a décidé de "se tenir à l'écart de la primaire de la droite", confie son entourage. Un coup dur pour Alain Juppé, qui espérait obtenir son soutien dans la dernière ligne droite, vendredi soir, lors de son meeting à Lille. Selon L'Express, le président de la région des Hauts-de-France ne s'y rendra pas.
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Elections 2017
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