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mardi 29 novembre 2016

Dans la presse étrangère - mardi 29 novembre 2016

Dans la presse étrangère

Le Fatah face au péril mortel de la désunion

Le président palestinien et secrétaire général du Fatah, Mahmoud Abbas, le 12 septembre 2015 à Ramallah, en Cisjordanie.
Le président palestinien et secrétaire général du Fatah, Mahmoud Abbas, le 12 septembre 2015 à Ramallah, en Cisjordanie. MAJDI MOHAMMED / AP
  • Ne sera-ce qu’un emplâtre sans effet ou l’occasion de refermer de vieilles plaies mal cicatrisées ? A partir de ce mardi, et pour cinq jours, se tient à Ramallah, en Cisjordanie, le congrès du Fatah, la principale composante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
  • C’est seulement la septième fois, depuis sa création, en 1959 au Koweït, par feu Yasser Arafat, que le Fatah organise une réunion solennelle rassemblant ses principaux caciques. La précédente remonte à 2009, et s’était tenue à Bethléem.
  • Les quelque 1 500 délégués conviés à ce grand rassemblement auront pour principale mission d’élire une nouvelle direction. Selon toute vraisemblance, la prochaine génération de dirigeants palestiniens devrait être relativement plus jeune et davantage en prise avec la réalité des territoires occupés. Al-Monitor
  • En effet, les 22 membres actuels du comité central, la plus haute instance du Fatah, et les 100 membres du conseil révolutionnaire sont d’un âge certain. Du haut de ses 81 ans, le secrétaire général lui-même, Mahmoud Abbas, est l’incarnation d’une coterie vieillissante qui répugne à passer la main, ce qui suscite des crispations internes. i24news
  • Reste à savoir comment le congrès va gérer la succession d’Abou Mazen. Dans une tribune à Al-Jazira, le journaliste palestinien Daoud Kuttab subodore que les hiérarques présents vont lui offrir une « sortie honorable », perspective en laquelle Reuven Berko, chroniqueur à Israel Hayom, ne croit pas.
  • De l’issue du vote des cadres du Fatah va dépendre, plus largement, l’avenir des relations – pour l’heure fratricides – avec le Hamas (Mouvement de la résistance islamique), au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007.
  • En sus de ces deux nœuds gordiens, encore non tranchés, d’autres questions délicates figureront à l’ordre du jour, notamment l’attitude à adopter vis-à-vis de certains pays arabes (Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Egypte, Jordanie) et le devenir du processus de paix moribond avec Israël.
  • Aux yeux d’Hani Al-Masri, directeur général de Masarat, le Centre palestinien pour la recherche politique et les études stratégiques, l’unité nationale n’est pas une option, mais une nécessité. Faute de quoi, prévient-il, « il sera impossible d’accomplir la moindre chose qui puisse être dans l’intérêt des Palestiniens, que ce soit en matière de paix ou de guerre »Middle East Eye
Violence familiale au Québec. Le stress professionnel a tendance à avoir une incidence négative sur le climat familial. D’après l’Observatoire des tout-petits, sis à Montréal, près d’un enfant sur deux (44 %) âgé de 6 mois à 5 ans serait victime de violence physique mineure au Québec. D’où la nécessité d’assurer un meilleur accompagnement des parents grâce à des mesures de conciliation travail-famille, plaide une chercheuse. Le Devoir
« Big Brother » suisse ? En septembre, à la faveur d’une votation, deux tiers des électeurs suisses se sont prononcés pour un renforcement des moyens d’actions du Service de renseignement de la Confédération (SRC). Conséquence : les espions jouiront bientôt de prérogatives élargies, comme celles de s’introduire dans des réseaux informatiques ou de surveiller des réseaux câblés. D’où certaines inquiétudes. Le Temps
Appareil répressif cubain. Bien plus que le développement des systèmes d’éducation et de santé, le véritable bilan social du castrisme est la répression, juge El Mundo. Au fil des ans, Cuba est devenue la « plus grande prison des Caraïbes ». De 1959 à 2008, le nombre de pénitenciers a crû de manière exponentielle, passant de 14 à plus de 200. Principales cibles du régime ? Les opposants politiques, soumis à des conditions de détention extrêmes.
L’Alliance atlantique vouée à la désintégration ? Jusqu’à présent, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord a pu compter sur le soutien des Etats-Unis. Avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, la donne pourrait changer, le républicain envisageant un rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine, adversaire assumé de l’Alliance. Une perspective qui, si elle se confirmait, pourrait aboutir à une décomposition de l’organisation fondée en 1949.The Atlantic

Source Le monde.fr 

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