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jeudi 3 novembre 2016

Dans la presse étrangère - jeudi 3 novembre 2016

Dans la presse étrangère

Immigration illégale : Canberra prône le bannissement à vie

Des étudiants australiens, partisans de l’accueil des réfugiés placés dans les camps de Manus et Nauru, tiennent une banderole portant l’inscription « Faites-les venir ici », le 5 octobre, à Sydney.
Des étudiants australiens, partisans de l’accueil des réfugiés placés dans les camps de Manus et Nauru, tiennent une banderole portant l’inscription « Faites-les venir ici », le 5 octobre, à Sydney. PETER PARKS / AFP
  • C’est un nouveau raidissement qui soulève l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme. Déjà connue pour la rigidité de sa politique migratoire, l’Australie a décidé d’aller encore plus loin. Le premier ministre libéral, Malcolm Turnbull, défend ainsi une proposition qui interdirait aux réfugiés et demandeurs d’asile arrivant illégalement par la mer de revenir un jour sur le territoire. The New York Times
  • Cette disposition controversée s’appliquerait à toute demande de visa ultérieure, même pour raisons touristiques, professionnelles ou familiales. Un bannissement à vie qui, pour beaucoup, va à l’encontre des obligations internationales qui incombent à Canberra – argument que réfute catégoriquement le ministre de l’immigration, Peter Dutton. The Daily Telegraph
  • Aujourd’hui, les personnes bloquées sont envoyées dans des camps de rétention à Manus (Papouasie-Nouvelle-Guinée) ou sur l’île de Nauru, où elles (sur)vivent dans des conditions souvent déplorables. Pas de quoi faire plier l’exécutif australien, qui souhaite avant tout « envoyer un message sans ambiguïté aux passeurs ».
  • A la mi-octobre, l’ONG Amnesty International avait vertement fustigé la situation à Nauru, une « prison à ciel ouvert », expliquant que les soins médicaux y étaient largement insuffisants et les tentatives de suicide, monnaie courante, y compris chez les enfants. The Guardian
  • La proposition doit encore recueillir l’aval du Sénat, où le gouvernement n’a pas la majorité, avant d’acquérir force de loi. Les opinions sur le sujet sont contrastées : si certains jugent l’initiative nécessaire, d’autres la conspuent, à l’instar de l’avocate Pamela Curr, pour qui « l’Australie est passée d’un pays qui offre la protection à un pays qui offre la persécution »The Sydney Morning Herald
  • Dans une tribune, l’ex-premier ministre travailliste Kevin Rudd (2007-2010, 2013) n’a pas de mots assez durs pour vilipender la « folie » commise par Malcolm Turnbull, sans doute motivée, estime-t-il, par la volonté de donner des gages à la frange la plus droitière de son parti après son « expérience de mort imminente »aux élections législatives de juillet.
  • Le comble de l’hypocrisie, conclut le journaliste Tony Wright, alors que M. Rudd a lui-même appliqué peu ou prou la même politique lorsqu’il était au pouvoir...
Laissés-pour-compte d’Afrique de l’Ouest. Ce sont les « oubliés des oubliés ». En Afrique de l’Ouest, les malades mentaux sont pour la plupart abandonnés car considérés comme possédés par le diable. Depuis vingt-cinq ans, le psychiatre béninois Grégoire Ahongbonon tente de leur venir en aide. Une période au cours de laquelle il a côtoyé de près la misère humaine, sous toutes ses formes. Pour La Presse, il témoigne de sa riche mais difficile expérience.
Crise immobilière en Russie. Conséquence de l’instabilité économique et des fluctuations du cours du rouble, le secteur russe de la construction a connu de profonds changements ces deux dernières années. En témoignent les nombreuses faillites de grande entreprise et la restructuration subséquente du marché. Une situation dont les ressorts ne sont pas seulement économiques, mais aussi politiques, explique Le Courrier de Russie.
Donald Trump et son armée. Jamais campagne présidentielle américaine n’aura suscité un tel clivage dans l’histoire récente. Entre fidèles d’Hillary Clinton et partisans de Donald Trump, l’incompréhension aura été totale du début à la fin. Malgré ses outrances répétées, le candidat républicain a su s’appuyer sur une armée de soutiens indéfectibles. Qui sont-ils et pourquoi ne l’ont-ils jamais abandonné ? La BBC livre quelques éléments de réponse.
Modernisation militaire vietnamienne. Au cours des dernières années, le Vietnam n’a eu de cesse de renforcer ses capacités militaires. Preuve en est, entre 2006 et 2015, le budget officieux de la défense est passé de 1,3 milliard de dollars à 4,6 milliards, soit une hausse de 254 %. Une modernisation militaire accélérée motivée presque exclusivement par la volonté de répondre au défi territorial lancé par Pékin en mer de Chine méridionale. The Diplomat

Source Le Monde.fr

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