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Emmanuel Macron tient un Conseil des ministres
Lettre d’Emmanuel Macron à Benyamin Nétanyahou, l'imam Chalghoumi porte plainte contre Rima Hassan, le Venezuela déploie ses navires de guerre, les troupes russes dans la région de Dnipropetrovsk.
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Emmanuel Macron tient un Conseil des ministres
À moins de deux semaines du vote de confiance sollicité par le Premier ministre à l'Assemblée nationale, s’est tenu un Conseil des ministres de rentrée d’une durée d’1h45. Après avoir annoncé qu'il engagerait la responsabilité de son gouvernement sur l'endettement de la France et le cap budgétaire à fixer pour 2026, le président de la République a assuré son chef de gouvernement de son soutien, qualifiant sa décision de "vote de lucidité et de responsabilité".
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"Nous ne devons être ni dans le déni ni dans le catastrophisme. Nous avons réussi à redresser les finances publiques entre 2017 et 2019, tout en créant des emplois et en baissant les impôts. Le défi peut-être relevé", assure Emmanuel Macron.
Le chef de l'État a aussi confié à ses ministres que "c'est un vote sur le constat, et sur les principes, ce n’est pas un vote sur le budget et cela donne la possibilité ensuite de négociations."
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, s'est directement adressé à Emmanuel Macron, afin de lui demander une "dissolution" ou "sa démission" pour "sortir de cette impasse politique".
Une réunion des élus du camp présidentiel a eu lieu en visioconférence, après l'annonce du vote de confiance le 8 septembre. La décision de François Bayrou a reçu un accueil mitigé parmi les députés Ensemble pour la République.
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Lettre d’Emmanuel Macron à Benyamin Nétanyahou
Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, affirmant qu'il a "offensé la France toute entière" en l'accusant d'"inaction" en matière de lutte contre l'antisémitisme.
Dans une lettre publiée dans son intégralité par Le Monde, il appelle solennellement le chef du gouvernement de l'Etat hébreu "à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d'une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l'indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l'illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité".
Benyamin Nétanyahou a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron "d’alimenter le feu antisémite" avec son intention de reconnaître l'Etat palestinien. Dans une lettre au chef de l'Etat, il s'était dit "préoccupé par la montée alarmante de l'antisémitisme en France et par le manque d'actions décisives du gouvernement pour y faire face".
L'imam Hassen Chalghoumi porte plainte contre Rima Hassan
L'imam Hassen Chalghoumi a déposé plainte contre l'eurodéputée de La France insoumise Rima Hassan qu'il accuse de l'avoir visé par une "fatwa" sur X. Sollicitée, l'équipe de l'eurodéputée, visée par plusieurs plaintes, a évoqué "une nouvelle tentative d'instrumentalisation de la part des soutiens d'Israël, qui se servent de Hassen Chalghoumi pour légitimer un acharnement judiciaire contre Rima Hassan".
David-Olivier Kaminski, avocat d'Hassen Chalghoumi, a déposé plainte à Paris avec constitution de partie civile, une procédure visant à obtenir la saisine d'un juge d'instruction. "Cette fatwa est d'une violence criminelle inédite en France. Avec cette plainte, nous verrons si tous les citoyens sont égaux devant la justice ou si certains bénéficient de plus de mansuétude que d'autres", a-t-il précisé.
La plainte vise le délit de provocation à la commission d'une infraction d'atteinte volontaire à l'intégrité physique ainsi que le crime d'association de malfaiteurs en vue de commettre un homicide volontaire avec préméditation, commis en bande organisée.
Il appartiendra au parquet de Paris puis à un juge d'instruction de se positionner sur la recevabilité de la plainte avant une éventuelle enquête. Le 17 août, Rima Hassan a publié un message sur X mentionnant les noms du rappeur tunisien Balti et de l'écrivaine franco-marocaine Nesrine Slaoui, deux personnalités qu'elle a critiquées par le passé, suivis d'une émoticône coche vert, synonyme de tâche accomplie.
Le nom de Hassen Chalghoumi vient ensuite dans le même message, suivi d'une émoticône sablier. La plainte estime que Rima Hassan "construit une meute de followers afin que des violences soient attentées à l'encontre" de l'imam.
Le Venezuela envoie navires de guerre et drones dans ses eaux territoriales
Le Venezuela a annoncé envoyer des navires de la Marine et des drones patrouiller dans ses eaux territoriales, en réponse à l'envoi par les Etats-Unis de plusieurs bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international.
Le ministre des Armées, Vladimir Padrino, a déclaré dans une vidéo envoyer des "patrouilles navales dans le golfe du Venezuela et des navires de plus grand tonnage plus au nord dans nos eaux territoriales", ainsi qu'"un déploiement important de drones avec différentes missions".
Caracas avait déjà annoncé la mobilisation de 15 000 membres de ses forces de sécurité à la frontière avec la Colombie pour des opérations antidrogue et dénonce dans le déploiement américain, une "escalade d'actions hostiles".
La semaine dernière, Washington avait annoncé le déploiement de trois destroyers lance-missiles de classe Arleigh Burke, d’un croiseur lance-missiles, l'USS Lake Erie, et du sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire USS Newport au large des côtes du Venezuela. Le Pentagone prévoit également d'envoyer 4 000 Marines dans les Caraïbes, près des côtes vénézuéliennes.
Washington et Caracas sont à couteaux tirés depuis des années et le nouveau président américain accentue la pression sur son homologue vénézuélien Nicolas Maduro, dont les Etats-Unis n'avaient pas reconnu la réélection en juillet 2024. L'administration Trump a doublé à 50 millions de dollars la récompense offerte pour tout élément permettant d'arrêter Nicolas Maduro, accusé de diriger un "cartel narcoterroriste".
Les troupes russes ont pénétré la région de Dnipropetrovsk
Pour la première fois, l'Ukraine a reconnu que les soldats russes avaient pénétré dans sa région de Dnipropetrovsk, où Moscou a revendiqué de son côté des avancées dès le mois de juillet. Kiev démentait jusqu'alors toute pénétration des troupes russes dans cette région.
Le groupement Dnipro de l'armée ukrainienne, chargé de cette zone, a assuré avoir "stoppé l'avancée des envahisseurs russes". Les militaires ukrainiens "continuent de contrôler le village de Zaporizké" dont la prise a été revendiquée par la Russie. La groupement fait état d'"opérations de combat actives près du village de Novogueorguiïvka".
Dnipropetrovsk ne fait pas partie des régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion. L'armée russe, qui occupe environ 20% de l'Ukraine, dans l'est et le sud, a accéléré sa progression sur le terrain ces derniers mois face à des unités moins nombreuses et moins bien équipées.
Point complet “dissolution, destitution, démission”
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