Translate

vendredi 8 août 2025

Là -bas si j'y suis - BHL s’installe en Israël !...Vendredi 8 août 2025

 

 Là-bas si j'y suis
 

BHL s’installe en Israël !

Face à la fuite des cerveaux, il propose le sien pour compenser.

Exclusif ! Ce n’est plus une rumeur, l’entourage du célèbre philosophe français n’en fait plus mystère, Bernard-Henri Levy s’apprête à quitter la France pour s’installer en Israël.

Mais quelle est la raison de cette soudaine alya de Bernard-Henri ?

Par dizaine de milliers, les Israéliens quittent leur pays pour s’installer en Grèce, au Portugal, à Berlin ou ailleurs. 84 000 sont partis en 2024 et aujourd’hui, 40 % envisagent leur départ. Des personnes généralement hautement qualifiées ( high-tech, santé, enseignement, recherche, etc.).

Devant cette fuite des cerveaux, BHL propose le sien pour compenser. « Je dois faire ce cadeau à mon peuple dans l’épreuve  », a-t-il déclaré. « J’ai pris cette décision lors d’une insomnie » a précisé l’écrivain qui a toujours revendiqué ses liens forts et profonds avec le pays de Benjamin Néthanyahou en affirmant sa foi dans le sionisme. Or, pour cet émule de Camus et de Malraux, c’est cette foi sioniste qui manque à ces jeunes qui préfèrent fuir plutôt que de participer au massacre des Palestiniens.

On ignore encore le lieu de résidence du philosophe. Entre Tel Aviv et Jérusalem, l’exode lui offre un grand choix immobilier. Nul doute d’ailleurs qu’il va être suivi par beaucoup de sionistes français face à ce brain drain*.
En tous cas, il sera à pied d’œuvre avec tous les moyens possibles pour réaliser le film portant les preuves de ce qu’il affirme avec force :

« IL N’Y A PAS DE GÉNOCIDE, IL N’Y A PAS DE FAMINE À GAZA. »

Un titre courageux et engagé comme son auteur. Les médias français ne manqueront pas de diffuser son œuvre comme toujours. Pourquoi pas son vieil ami Edwy Plenel dans Mediapart ? Ou encore Arte dont il est président du conseil de surveillance depuis plus de 30 ans et qui lui a déjà octroyé plus d’1 million d’euros pour la production de ses indispensables documentaires.

Le temps presse pour Bernard-Henri. À l’heure où la déportation totale des Gazaouis par Néthanyahou est annoncée, il serait fâcheux que les Israéliens quittent eux aussi en même temps le navire et qu’un grand désert de ruines s’installe de la mer au Jourdain.

From the river to the sea...

Daniel Mermet


* fuite des cerveaux
P. S. « Se trouver un alibi sur une scène de crime ». C’est ce que fait bruyamment le monde médiatico-intello-politique « engagé » au sujet de Gaza. Ne manquez surtout pas l’entretien de la géniale Sophie Bessis par la toujours excellente Julie Gacon.

Hiroshima. 80 ans. Un dossier spécial en accès libre grâce aux Abonnés Modestes et Géniaux.

Paul Tibbets, le pilote de l’Enola Gay qui a bombardé Hiroshima a-t-il eu des regrets ?

Paul Warfield Tibbets était le pilote de l’Enola Gay, l’avion qui bombarda Hiroshima le 6 août 1945, tuant 140 000 civils. Studs Terkel, sans doute le plus populaire des journalistes de radio aux États-Unis, l’avait rencontré en 2002, un entretien originellement publié par The Guardian. La revue Plus que des mots en a publié une traduction, que nous reproduisons.
Un entretien à lire ici : la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/paul-tibbets-la-bombe-atomique-et-le-pilote

Hiroshima, il y a 80 ans : l’humanité devient capable de se détruire elle-même

Mal nécessaire ou crime innommable ? Le 80ème anniversaire du bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, réveille la controverse. Malgré des milliers d’images, de témoignages, d’études, de films, de mangas sur le sujet, environ 35 % des Américains restent favorables au recours à la bombe atomique.
En 2011, la catastrophe nucléaire de Fukushima faisait alors un terrible écho dans l’âme du Japon. L’équipe de Là-bas s’était alors rendue sur place pour rencontrer les Ibakushas, rescapés des bombardements. Trois reportages exceptionnels à redécouvrir : https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/hiroshima-6-aout-1945-l-humanite-devient-capable-de-se-detruire-elle-meme-9980

Mathilde Larrère : « on s’est battues pour les gagner, on se battra pour les garder ! »

« À la fin on va gagner ! Donc, si on gagne pas… c’est que c’est pas fini ». Laurence De Cock reçoit l’historienne Mathilde Larrère qui publie On s’est battu·es pour les gagner, une histoire de la conquête des droits en France. Histoire de rappeler que, oui, la lutte paie, et que si on nous retire certains droits (comme c’est le projet de Bayrou à la rentrée), eh bien il n’est pas impossible qu’on les récupère. Un numéro de « Si j’aurais su » de septembre 2024 à revoir sur le site Là-bas si j’y suis : la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/mathide-larrere-on-s-est-battues-pour-les-gagner-on-se-battra-pour-les-garder

« L’Affiche rouge »


À la veille de l’entrée de Mélinée et Missak Manouchian au Panthéon, le chant de bataille était bien sûr consacré à la magnifique chanson de Léo Ferré tiré du poème de Louis Aragon, « Strophes pour se souvenir ». À la mémoire des « vingt et trois étrangers et nos frères pourtant » de l’« affiche rouge », fusillés le 21 février 1944 : https://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/chants-de-bataille-18-l-affiche-rouge

Le mieux est l’ennemi du bien


Souvenez-vous, à Amsterdam, le 7 novembre dernier, en marge d’un match de foot entre un club israélien et un club néerlandais, a eu lieu – comme le veut en général la tradition ordinaire de ce genre de fête populaire – une baston entre supporters. Bilan : cinq supporters israéliens « brièvement hospitalisés ». Les chiffres étant ce qu’ils sont, on parle évidemment de « pogrom » ou de « Shoah » un peu partout sur les ondes, relayant mot à mot le premier ministre Nétanyahou dont nos médias se font quotidiennement le porte-voix fidèle. Jusqu’ici, rien que de très banal. Cependant, une chronique parmi ce grand concert sans fausse note a retenu notre attention, celle de Dominique Reynié de la matinale de France Inter du 11 novembre dernier : la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/le-mieux-est-l-ennemi-du-bien

Le goût du bonheur et de la lutte commence par virer ces passions tristes qui nous bouffent comme des punaises de lit et rétrécissent la surface de la cage. Contre ça il faut des biscuits, il faut des provisions, il faut des armes, il faut des chansons. En voilà pour tout l’été… Un choix d’articles à découvrir ou à redécouvrir avec des surprises au fil de l’eau.

 
Suivez nous sur Twitter | Facebook  
© Là-bas si j’y suis — 2025

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire