Lundi 4 août 2025 Bonjour,La Suisse a peut-être perdu une bataille, mais pas (encore) la guerre commerciale avec les Etats-Unis. Le Conseil fédéral a trois jours pour faire un miracle. Pendant ce temps, à Washington, on s’inquiète de la probable hausse des prix des produits suisses autour d’une raclette du 1er Août. Ensuite, direction le Salvador, ce pays d’Amérique centrale deux fois plus petit que le nôtre, où le président Nayib Bukele fait régner l’ordre par la terreur. Enfin, on remonte le cours de l’Histoire, sur les traces d’une petite mouche au grand destin: la drosophile, reine des laboratoires de génétique. 📍A la une: A Washington, les cervelas sont cuits Boris Busslinger / Le Temps Depuis les Etats-Unis. Vendredi soir à Washington DC, dans le quartier d’Atlas District, les sirènes de police percent les tympans des riverains. Tout comme un air de cor des Alpes. Notre correspondant, Boris Busslinger, a passé la soirée du 1er août dans la capitale américaine. «Avec les revirements de Trump, on ne sait plus combien les produits vont nous coûter. C’est exaspérant. Pourtant, la Suisse est un bon partenaire commercial», s’émeut Pete, vendeur de liqueurs. Lire le reportage Introspection obligée. La Suisse pourrait-elle changer fondamentalement son regard sur les Etats-Unis? La droite helvétique connaît-elle une dissonance cognitive? Pour Olivier Meuwly, spécialiste de l’histoire du libéralisme et des partis politiques et proche du PLR, la séquence actuelle ouvre des questions cruciales. Lire l’interview Accords bilatéraux en toile de fond. «S’il faut accorder un mérite au président américain, c’est de rappeler de manière brutale que, pour les entreprises suisses, miser sur les Etats-Unis au détriment du marché européen n’a jamais été une option réaliste», écrit notre cheffe de la rubrique économique, Aline Bassin. «Nain démographique, notre pays a viscéralement besoin des deux débouchés pour continuer de prospérer.» Lire l’éditorial |
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