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vendredi 20 juin 2025

Le Monde Moderne - La quotidienne du vendredi 20 juin 2025

 

Les Etats-Unis vont-ils s’impliquer dans le conflit entre l’Iran et Israël ?

Convention citoyenne sur les temps de l'enfant, Joël Guerriau perçoit toujours son indemnité parlementaire, la loi sur la justice des mineurs censurée, la Cour des comptes épingle les Restos du coeur.

 
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Les Etats-Unis vont-ils s’impliquer dans le conflit entre l’Iran et Israël ?

"Compte tenu du fait qu'il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l'Iran dans le futur proche, je prendrai ma décision sur le fait d'y aller ou non au cours des deux prochaines semaines", a fait savoir le président américain au sujet d'une éventuelle participation américaine aux frappes d'Israël contre l'Iran.

À Genève, les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni vont rencontrer leur homologue iranien, Abbas Araghchi. La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas doit également participer à cette réunion.

Le chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, Mohammed Kazemi, tué par une frappe israélienne avec deux autres généraux du renseignement, Hassan Mohaghegh et Mohsen Bagheri, a été remplacé par le général de brigade Majid Khadami.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré sur la chaîne KAN 11 que "plus de la moitié" des lanceurs iraniens avaient été détruits.

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Convention citoyenne sur les temps de l'enfant

Après le climat en 2019 et la fin de vie en 2022, place aux "temps de l'enfant" en 2025. Organisée par le Conseil économique, social et environnemental, la nouvelle convention citoyenne, composée de cent trente Français tirés au sort, se réunira jusqu'à dimanche, puis à sept reprises jusqu'à une session de restitution des travaux fin novembre.

Au programme, les effets négatifs de la semaine de quatre jours et la durée des vacances scolaires. En février dernier, le chef de l'Etat estimait que "la France a des vacances plus longues que dans beaucoup de pays". Mais les travaux ne se limiteront pas aux rythmes scolaires.

La question à laquelle les citoyens devront répondre est plus large : "Comment mieux structurer les différents temps de la vie quotidienne des enfants afin qu'ils soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement et à leur santé ?", selon les mots du Premier ministre dans sa lettre de saisine.

Cette réflexion devra donc aussi concerner les temps péri et extrascolaires, l'accessibilité aux loisirs et aux transports, les pratiques sportives, ainsi que la place des outils numériques chez les jeunes. La petite enfance, quant à elle, est exclue du champ de compétence de la convention, qui se concentrera sur le quotidien des 3 à 18 ans.

Le député soupçonné d'avoir drogué une collègue perçoit toujours son indemnité

Le sénateur, Joël Guerriau, soupçonné d'avoir mis de la drogue dans le verre de la députée, Sandrine Josso, qu'il avait invitée chez lui, dans le but de l'agresser sexuellement en novembre 2023, encourt cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

Au moment des faits, le président du Sénat avait demandé à Joël Guerriau de démissionner de ses deux fonctions de secrétaire du bureau du Sénat et de vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées mais le sénateur ne s'est démis de son second poste que dix mois après la demande de Gérard Larcher.

Le groupe parlementaire de Joël Guerriau a réagi dans la semaine qui a suivi son interpellation, annonçant dans un communiqué de presse "la suspension du sénateur Guerriau et l'engagement d'une procédure disciplinaire pouvant déboucher sur une exclusion". Pourtant, un an et demi après, le nom de l'élu mis en examen figure toujours sur la liste des sénateurs du groupe Les Indépendants.

Joël Guerriau n'a plus mis les pieds dans l'hémicycle depuis dix-neuf mois mais selon ses propres dires, il perçoit toujours son indemnité parlementaire.

Le Conseil constitutionnel censure la loi sur la justice des mineurs

Le Conseil constitutionnel a censuré six articles clés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour "renforcer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents", qui avait été adoptée mi-mai par le Parlement. Il censure notamment l'article 7 du texte qui visait à ne plus appliquer l'atténuation des peines pour les mineurs, souvent qualifiée d’excuse de minorité, aux plus de 16 ans, pour les cas de récidive punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement.

Parmi les cinq autres articles censurés totalement ou partiellement par le Conseil figurent notamment celui qui prévoyait la possibilité de juger en comparution immédiate les jeunes récidivistes à partir de 16 ans, et une autre créant une procédure d'audience unique.

Le Conseil constitutionnel a en revanche validé une autre disposition contestée de la loi, qui crée une circonstance aggravante des peines réprimant le délit de soustraction d'un parent à ses obligations légales, "lorsqu'il en est résulté la commission d'infractions par son enfant mineur".

Des députés communistes et de La France insoumise avait saisi le Conseil constitutionnel sur ce texte qui, selon eux, méconnaissait "l'intérêt supérieur de l'enfant" et les principes de la justice pénale des mineurs.

La Cour des comptes épingle les Restos du cœur

En 2023, les Restos du cœur auraient pu puiser davantage dans leurs réserves plutôt que de faire appel à la générosité des Français et de l’Etat pour leur survie, a estimé la Cour des comptes.

En septembre 2023, les Restos du coeur avaient lancé un appel exceptionnel aux dons. Pour la première fois, l'association fondée par Coluche en 1985 n'était plus en mesure de faire face à l'afflux de personnes se présentant à eux, dans un contexte de hausse des coûts de fonctionnement en raison de l'inflation, affirmait-elle.

Les projections réalisées à l'époque par les Restos du cœur, qui faisaient état "d'un déficit cumulé potentiel de 250 millions d'euros sur trois ans présentaient un caractère alarmiste en raison d'hypothèses excessivement prudentes", selon la Cour des comptes.

La Cour des comptes, qui souligne par ailleurs la bonne gestion des Restos, recommande à l'Etat de "veiller au calibrage du montant des subventions à l'association au regard de ses réserves de précaution".


L’émission Poulin Sans Réserve du 20 juin sur Sud Radio

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