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Le « labo de la mort » torturait des chiens pour défendre le glyphosateChère lectrice, cher lecteur, Des chiens à l’agonie dans leurs excréments, des singes terrorisés le cou coincé dans un étau, un tuyau enfoncé dans la gorge… Des animaux pendus à des crochets… Ces images insoutenables ne viennent pas d’un abattoir… mais d’un laboratoire à Hambourg. Un laboratoire qui teste des médicaments et autres produits chimiques pour l’industrie… Et qui a notamment aidé Monsanto à « sauver » le glyphosate… et à éviter son interdiction dans l’union européenne. Ce laboratoire est prêt à tout pour « servir » les industrielsEn 2019, un militant d’une association de protection des animaux s’est infiltré dans le laboratoire allemand et a filmé les conditions de vie atroces des animaux utilisés comme cobayes. Vous pouvez visionner cette vidéo sur Youtube mais attention, les images sont très choquantes et ne conviennent pas aux personnes trop sensibles. Mais ce n’est pas tout. Selon le journal Le Monde, le militant qui s’est infiltré dans le laboratoire a aussi été témoin de fraude : lors d’une étude pour un laboratoire pharmaceutique, un singe mort depuis plusieurs semaines a été remplacé par un autre, vivant[1]. Comme si de rien n’était… Et ce ne serait pas la première fois que cela arrive : d’anciens employés ont reconnu que ce genre de pratiques avait lieu depuis 2005. Une employée a même confié qu’elle devait parfois falsifier des données si elles ne répondaient pas aux attentes des industriels[2]. C’est extrêmement grave. Les laboratoires d’aujourd’hui : la souffrance continueVous pensiez que ces scènes atroces étaient du passé ? Détrompez-vous. En 2023, le prestigieux laboratoire NeuroSpin, à Saclay, a été accusé de maltraitance sur des lapins : « des lapins fracassés contre des tôles en fer, des prélèvements sur des animaux agonisants[3] »… Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En France, en 2024, plus de 22 000 rongeurs auraient été soumis à des tests entraînant une « souffrance sévère »[4]. Ces expériences extrêmes auraient d’ailleurs été autorisées par le ministère de la Recherche lui-même. Pire encore, selon One Voice, des primates continuent d’être utilisés pour des tests de neurochirurgie, immobilisés des heures sur des fauteuils en métal, tête fixée par un implant en titane, dans l’indifférence générale. On notera aussi (toujours en France) l’utilisation courante de chiens, de lapereaux et même de poissons, qui sont bien souvent abattus ou euthanasiés à la fin des expériences[5]. On dirait un film d’horreur. C’est pourtant la réalité de la recherche dite « scientifique ». L’élevage industriel : une autre forme de maltraitanceSi les laboratoires infligent une souffrance cachée, l’élevage industriel, lui, est une maltraitance de masse… à ciel ouvert. En France, plus de 80 % des animaux élevés pour la consommation vivraient dans des élevages intensifs[6]. Cela signifie : pas d’accès à l’extérieur, promiscuité extrême, mutilations à la chaîne. Les porcelets sont castrés à vif. Les poules pondeuses entassées par milliers, parfois sans lumière du jour. Les animaux sont traités comme des pièces détachées. En mars 2025, une enquête de L214, menée dans un élevage de cochons en Bretagne, a révélé dans 8 élevages, des truies enfermées dans des cages de maternité si étroites qu’elles ne pouvaient même pas se retourner[7]. Or cette viande est vendue dans de grandes surfaces bien connues. Ce n’est pas de la ferme pédagogique, c’est de la production à la chaîne déshumanisée. Et tout ça… pour finir dans nos assiettes. Les dérives sont telles qu’ARTE y a consacré un documentaire choc : « L’usine des animaux[8] ». On y découvre des vaches dopées aux hormones, des poussins triés comme des déchets, et des employés en burn-out permanent. Face à ces conditions de vie inhumaines, une question essentielle devrait se poser impérativement : et si ces animaux ressentaient la souffrance comme nous ? Pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. Les animaux ressentent-ils des émotions et de l’empathie ?Longtemps considérés comme de simples machines biologiques, les animaux sont aujourd’hui reconnus comme des êtres sensibles par la science elle-même. Des recherches récentes ont par exemple mis en lumière un phénomène fascinant : l’empathie animale. Certains animaux sont capables de se mettre à la place d’un autre[9]. Chez les rats, par exemple, des expériences ont montré qu’un individu préfère libérer un congénère piégé plutôt que de recevoir une récompense alimentaire. Un acte de solidarité, sans attente de retour. Chez les primates, les gestes de réconfort après une dispute — comme des câlins ou des caresses — rappellent nos propres comportements. Même les vaches, souvent perçues comme de simples ruminants, manifestent du stress lorsqu’un membre du troupeau souffre. Cela ne s’explique pas par un simple réflexe, mais bien par une réponse émotionnelle partagée. L’éthologue Frans de Waal, pionnier de ces observations, affirme que l’empathie n’est pas un monopole humain, mais une capacité largement partagée dans le règne animal.[10] Selon une étude du CNRS, même les abeilles seraient capables d’une forme de pessimisme émotionnel. En leur donnant des expériences positives ou négatives, les chercheurs ont observé des changements dans leur comportement face à l’inconnu. Comme s’il y avait… un état d’âme[11]. Et ce n’est pas tout. Les pieuvres sont capables d’utiliser des outils, de résoudre des problèmes complexes, et même de jouer[12]. En clair : la conscience animale n’est plus une fable. C’est une réalité scientifique. Et si nous pouvions leur parler ?Tout ce que la science nous révèle sur les émotions, la conscience, l’empathie animale… Laila del Monte, pionnière mondiale de la communication animale, le vit depuis plus de 20 ans. Dans un magnifique TEDx sur la conscience animale, elle a raconté comment elle a découvert que les animaux pouvaient non seulement ressentir… mais aussi communiquer. Non pas avec des mots, évidemment, mais par une forme d’intuition, de lien profond, au-delà du langage : une communication d’âme à âme. Ce que les scientifiques explorent aujourd’hui par les voies neuronales et comportementales, Laila le perçoit par l’écoute subtile de l’être vivant. Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez en faire l’expérience vous aussi. Le lundi 27 mai à 20h30, Laila del Monte donnera une conférence en ligne exceptionnelle sur la communication animale. Durant cette soirée, vous découvrirez comment mieux comprendre vos compagnons à quatre pattes, mais aussi pour changer, peut-être, votre regard sur tous les animaux. Pour vous inscrire et réserver votre place, il vous suffit de cliquer ici ou sur l’image ci-dessous : |
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C’est gratuit, mais l’inscription est obligatoire. Amicalement, Florent Cavaler Pour plus d'informations en direct, suivez-moi sur X : https://x.com/FlorentCavaler |
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[1] Stéphane Horel, En Allemagne, un laboratoire qui a testé le glyphosate mis en cause pour fraude, Le Monde, 11 février 2020. [2] Stéphane Horel, En Allemagne, un laboratoire qui a testé le glyphosate mis en cause pour fraude, Le Monde, 11 février 2020. [3] Marion Jacquemin, L'expérimentation animale : une science sans conscience, Blog Isige Mines Paris PSL, 3 octobre 2024. [4] En 2024, les souris et les rats continuent à subir les pires expériences dans les laboratoires français, One Voice, 11 janvier 2024. [5] Atrocités et abondance des projets d'expérimentation animale en France : la banalité du quotidien, One Voice, 14 mai 2024. [6] Cécile Cardeillac, Zoom sur Carl Sheard, éleveur de porcs labellisé Bio Cohérence : toujours à la recherche d’innovation pour le plus grand bonheur de ses « cochons bleus », Biocohérence, [7] 8 élevages de cochons : enquête accablante sur E.Leclerc, L214, 13 mars 2025. [8] Catherine Pacary, « L’Usine des animaux », sur Arte : la marchandisation des bêtes et ses multiples dérives, Le Monde, 14 mars 2023. [9] Francis Lecompte, Les animaux, des êtres sensibles, Le Journal du CNRS, 9 août 2023. [10] Idem. [11] Nathaniel Herzberg et Hervé Morin, Poulpes, écrevisses, abeilles… la conscience animale bouscule la recherche, Le monde, 5 juin 2024.. [12] Idem. |
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