Rejoignez cette chaîne pour bénéficier d'avantages exclusifs :
/ @espoiretdignite
Chers amis, nous vous invitons à comprendre qu'en raison de difficultés personnelles et techniques, le professeur Shlomo n'a pas été en mesure d'être avec nous depuis un ordinateur
Par respect et reconnaissance pour lui, nous vous demandons de soutenir cet épisode.
Remerciez-nous
Shlomo Sand, né le 10 septembre 1946 à Linz en Autriche est un historien israélien spécialisé dans l'histoire contemporaine. Il est professeur à l'université de Tel Aviv depuis 1985 et fait partie des nouveaux historiens israéliens.
Sand est un homme de gauche qui milite pour qu'Israël devienne « un État démocratique, de tous les Israéliens, et non plus seulement de tous les juifs »[1]. Il est devenu mondialement célèbre grâce à son livre polémique Comment le peuple juif fut inventé, où il défend la thèse selon laquelle le terme moderne de peuple nécessite l'existence de pratiques laïques communes et ne peut pas s'appliquer aux Juifs. Shlomo Sand remet en cause les mythes historiques fondateurs des nationalismes, et souhaite « dénationaliser les histoires nationales[2] ». Dans le cas du « roman national » forgé dans le cadre du sionisme, il met en doute l'existence de l'Exil fondateur de l'an 70. Il affirme au contraire que la dissémination des juifs dans le monde s'est effectuée progressivement, et par vague de conversions, et il critique la présentation de l'ensemble des Juifs comme formant un peuple voire une nation, conception qu'il considère comme un mythe nationaliste. Il rédige ensuite un ouvrage critique du sionisme, puis un livre où il affirme sa rupture avec l'identité juive[3].
Biographie
Shlomo Sand a passé les deux premières années de sa vie dans des camps de réfugiés juifs polonais, en Allemagne. Il a grandi en Israël où ses parents ont émigré.
Après l'expérience traumatisante de la guerre des Six Jours (1967) à laquelle il a participé comme simple soldat, il a milité dans l'extrême gauche israélienne favorable à un projet de formation de deux Républiques (israélienne et palestinienne) dans une perspective confédérationnelle.
Il a ensuite quitté l'Union de la Jeunesse Communiste Israélienne (Banki), pour rejoindre le mouvement plus radical et antisioniste, Matzpen en 1968, et y est resté jusqu'en 1970[4].
Au milieu des années 1970, il a poursuivi ses études universitaires à Paris (France) où il a soutenu, sous la direction de Madeleine Rebérioux, une maîtrise sur Jean Jaurès et une thèse sur Georges Sorel qu'il a rédigée et soutenue en français. Il a relancé en France les études soréliennes en y organisant le premier colloque sur Sorel, en 1982, et en cofondant en 1983 les Cahiers Georges Sorel, devenus ensuite Mil neuf cent : revue d'histoire intellectuelle.
Retourné en Israël, il s'est intéressé à l'histoire du cinéma, à l'histoire des intellectuels et, plus récemment, à l'histoire du peuple juif[5].
Sand a affirmé en 2013 avoir décidé d'« arrêter d'être juif ». Tout en se sentant israélien, il souhaite qu'Israël devienne une République, c'est-à-dire l'État de tous ses citoyens, et non l'État de tous les Juifs du monde[6],[7],[8]. Ces prises de positions lui ont amené la critique d'une partie du monde juif[9], et Moshe Sluhovsky, professeur de l'université hébraïque de Jérusalem, a affirmé que Sand avait « également cessé d'être historien »[10].
Comment ce contenu a été créé
Doublé automatiquement
Les pistes audio de certaines langues ont été générées automatiquement. En savoir plus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire