L’alerte devrait être générale, la mobilisation immédiate : entre cascades de plans dits « sociaux » et multiplication des faillites d’entreprises, 300 000 emplois sont menacés en France. Mais si le premier ministre promet ce matin, dans Ouest France, la mise en place d’une « task force » pour « apporter des réponses rapides à chaque situation », il s’agit surtout d'« accompagner » le mouvement. Les comptes sur l'usage de l'argent public qu’il entendait demander aux entreprises qui en ont reçu ? En réalité, Michel Barnier « pense qu’elles l’ont globalement bien utilisé » et qu’il faut le montrer « en toute transparence ». Peu importent les 2 milliards d’euros de résultat net réalisé en 2023 par Michelin qui laisse 1 200 salariés sur le carreau, ou les 7,7 milliards versés aux actionnaires de Stellantis quand 250 postes vont disparaître.
Les chômeurs, eux, en revanche devront rendre toujours plus de comptes après l’accord trouvé par le patronat et certains syndicats sur l’assurance chômage. « Ces mesures, ce sont des coups de rabot pour tout le monde et une baisse de droits très très lourde pour les seniors. Par exemple, tous ceux qui ont entre 53 et 57 ans se retrouveraient avec une durée d’indemnisation rabotée de 4 mois et demi », prévient Denis Gravouil de la CGT.
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