Si personne ne dresse devant l’agro-industrie et ses puissants lobbys un barrage suffisamment solide pour arrêter leur projet délirant d’invasion du marché européen avec de nouvelles plantes OGM trafiquées artificiellement[1]… … qui viendront contaminer et remplacer les plantes traditionnelles, naturellement adaptées à nos sols et nos climats et sélectionnées avec soin par les agriculteurs depuis des siècles… … ce sont toutes les fermes, toutes les initiatives agricoles, qui démontrent avec succès depuis des années qu’il est possible de produire notre nourriture sans détruire le vivant[2], et sans dépendre des géants agrochimiques et de leurs produits mortifères, qui seront menacées. La contamination génétique, ce phénomène évolutif complexe et fabuleux qui permet depuis toujours aux organismes vivants de se transmettre des gènes, mettra directement en danger l’agriculture sans OGM dont l’agriculture biologique. Les cultures OGM finiront inévitablement par contaminer les cultures sans OGM et les plantes sauvages alentour, réduisant ainsi à néant les efforts des agriculteurs qui pratiquent des modèles respectueux du vivant… … et privant les consommateurs de leur liberté de choisir une alimentation sans OGM, pour eux, pour leurs enfants. Une récente étude de l’Agence fédérale allemande pointe pourtant des risques pour la santé, que les citoyens sont en droit de vouloir éviter[3] !
En dépit des dangers, les bastions européens tombent un à un face aux lobbys : après la Commission européenne qui a préparé ce projet de règlement main dans la main avec les lobbys…
… c’était au tour des députés du Parlement européen de céder aux industriels et leurs puissants représentants d’intérêts, en adoptant le texte le 7 février dernier, ignorant les cris d’alarme des agriculteurs, apiculteurs et associations de défense de l’environnement et des consommateurs qui protestaient devant leurs fenêtres. Et cela, malgré la publication d’un Avis scientifique de l’ANSES, l’Agence sanitaire et environnementale française, qui dénonce le manque de fondement scientifique[4] des arguments sur lesquels se base le projet de règlement pour considérer qu’une plante OGM nouvelle génération est équivalente à une plante conventionnelle… … et qu’à ce titre, elle n’a pas à faire l’objet de tests pour évaluer sa dangerosité potentielle envers les abeilles, l’environnement ou même la santé humaine. Comme si un blé naturellement sélectionné pour résister au mildiou, et un maïs modifié génétiquement pour neutraliser l’expression génétique des larves de la pyrale qui nichent dans ses tiges, devaient être considérés comme équivalents, et comportaient aussi peu de risques l’un que l’autre ! Notre dernier rempart pour obliger la France à respecter le pacte conclu il y a des années déjà avec ses citoyens et ses agriculteurs pour une agriculture sans OGM, ce sont nos élus. Ceux qui dépendent de notre vote pour siéger à l’Assemblée nationale. Ceux qui ont la responsabilité de défendre l’intérêt des électeurs de leur circonscription lorsque les politiques publiques leurs sont défavorables. Et dans leurs rangs, justement, la fronde s’organise. Deux députés, Stéphane Delautrette et Lisa Belluco, ont déposé une proposition de résolution qui pourrait faire basculer l’adoption du règlement au niveau européen. Une cinquantaine de leurs collègues, quel que soit leur parti politique, ont déjà rejoint leur initiative. Et ils ont besoin de votre action pour convaincre la majorité des autres députés de voter en faveur de leur texte. S’il vous plaît, interpellez sans attendre le député de votre circonscription en cliquant ici, et transmettez ce message à l’ensemble de vos amis, de vos proches, de vos collègues résidant en France, pour qu’ils mettent eux aussi une pression déterminante sur leurs élus ! | 
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