Ce matin, les habitants du Pas-de-Calais se réveillent une nouvelle fois les pieds dans l’eau. Des centaines d’entre eux ont dû être évacués, des milliers d’autres ont été privés d’électricité… Face au parcours du combattant qu’ils vont devoir à nouveau affronter pour tout remettre en état, la lassitude, le ras-le-bol et parfois la colère gagnent du terrain alors que les dégâts des inondations historiques de novembre ne sont pas encore réparés. Une situation inquiétante, non seulement pour chacun des sinistrés actuels, mais aussi à plus long terme, à l’heure où le réchauffement climatique va de pair avec une intensification des épisodes de ce genre. Pourtant le gouvernement, obsédé par la rigueur budgétaire, vient de sabrer dans les moyens consacrés aux plans de prévention des risques d’inondations. C’est non seulement un mauvais calcul financier : ces plans ont permis de réduire les dommages de 20 % entre 1995 et 2018 dans les communes concernées. Mais c’est surtout une hérésie au regard des efforts d’adaptation nécessaires face au changement climatique : un Français sur quatre vit aujourd’hui en zone inondable. Sans compter, bien sûr, l’indispensable changement de cap vers une véritable transition écologique pour éviter l’aggravation des catastrophes. L’actualité de ce jeudi sera aussi marquée par les risques d’embrasement au Moyen-Orient, après l’attentat en Iran et l’attaque israélienne au Liban. Parmi les sujets à suivre également sur l'Humanite.fr : une première victoire pour les syndicats en Argentine, avec la suspension par la justice d’une partie des réformes de Javier Milei, le plan de licenciement de 3 400 salariés de Telefonica en Espagne ou encore l’ouverture d’une procédure disciplinaire par la Chancellerie de la Légion d’honneur dans l’affaire Depardieu. |
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