J'apporte tout mon soutien à Jean-Luc Mélenchon et à ses camarades de la France Insoumise. Les chiens et chiennes de garde da la Macronie fascisante tentent de couvrir le crime policier qui à mis le feu à la poudrière qu'est devenu notre pays en attaquant de façon ordurière Jean Luc Mélenchon et ses camarades. . (BV)
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L’Haÿ-les-Roses : Mélenchon ciblé par le camp Macron et la droite comme un « danger »
Jordan Bardella accuse, à tort, les élus de la Nupes d’avoir « incité à brûler des écoles, à brûler des bibliothèques ». D’autres réclament à demi-mot des sanctions judiciaires.
POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon n’était pas à la télévision ni à la radio ce dimanche. Il est pourtant de toutes les émissions. L’ancien candidat à la présidentielle est visé par tout un pan de la classe politique après la cinquième nuit d’émeutes en France, marquée, à L’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, par l’attaque de la maison du maire Vincent Jeanbrun.
Plusieurs élus, des Républicains, de la majorité ou de l’extrême droite estiment que le leader des insoumis et ses troupes ont une part de responsabilité dans les récentes exactions commises à travers le territoire. En cause, selon eux, des condamnations trop rares ou trop molles des actes violents et un appel au calme partiel.
Invité de l’émission « Le Grand Jury » sur LCI, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national n’a pas hésité, par exemple, à accuser les élus de « la gauche Nupes et Jean-Luc Mélenchon », d’avoir « incité à brûler des écoles, à brûler des bibliothèques. » Ce qui est faux.
Tirs nourris (et croisés)
Au même moment, Éric Ciotti, le président des Républicains a qualifié le responsable insoumis et ses collègues de « dangers pour la République », dans l’émission « Le Grand Rendez-vous », estimant que ce sera « à la justice d’apprécier » leurs propos dans lesquels il voit un « appel à l’émeute ».
Alors que Jean-Luc Mélenchon a appelé vendredi à « ne pas toucher » aux écoles ou aux bibliothèques - précisant que « jamais les Insoumis n’ont été pour la violence » - le député des Alpes-Maritimes croit voir dans cette phrase « un appel à pouvoir attaquer en toute liberté (...) les autres bâtiments, y compris les commissariats et les mairies ».
« Jean-Luc Mélenchon est un factieux » et « un danger pour la République », « il n’est plus dans l’arc républicain », a-t-il encore fustigé, en ajoutant Sandrine Rousseau dans le même lot. Selon lui, la députée écologiste a « justifié les pillages » en publiant un message sur les réseaux sociaux qui interrogeait le lien entre les scènes de violence et la pauvreté.
Dans ce contexte, la droite n’est pas seule à cibler les insoumis. La majorité et le gouvernement ne sont pas en reste, non plus. Invité de l’émission « Questions politiques », sur France Inter, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran s’en est pris au « cynisme » de la France insoumise. Leurs propos, « je ne sais pas vous dire si ça correspond à une véritable pensée politique construite ou à du cynisme électoral pur et simple », a-t-il fustigé.
« Mélenchon et ses sbires devront répondre de leurs actes »
Un peu plus tôt, la députée Renaissance Violette Spillebout jugeait pour sa part « abject » le comportement des mélenchonistes « qui appellent à protéger les bibliothèques mais pas les commissariats. » « La responsabilité de la France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon et ses acolytes, est énorme dans ce qui se passe aujourd’hui », a-t-elle accusé sur BFTMV.
À tel point que certaines voix réclament à demi-mot à des sanctions judiciaires contre les Insoumis. « Un jour ou l’autre Jean-Luc Mélenchon et ses sbires devront répondre de leurs actes », estime par exemple le député MoDem Bruno Millienne sur les réseaux sociaux, à l’image d’Éric Ciotti qui demande que des « magistrats apprécient ceux qui ont allumé les mèches. »
Un flot de critiques qui n’a pas manqué de faire réagir les insoumis. Plusieurs élus renvoient leurs collègues du camp présidentiel à leur propre responsabilité politique dans l’embrasement des banlieues. « Ils ont couvert les violences policières, aggravé les injustices sociales, ignoré les alertes et les propositions. La situation actuelle, c’est leur échec », réplique par exemple l’élu de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud, en qualifiant de « minable » l’offensive contre Jean-Luc Mélenchon.
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