DEJA ECRIT SUR LA NECESSITE DE L’UNION : J’ai déjà écrit une première lettre ouverte sur l’obligation de l’union, approche et concept qui dépasse celui de la nécessité. https://www.facebook.com/photo/?fbid=10226973290029710&set=a.10215769599664453
Les dirigeants ne sont pas en effet seuls à décider, à partir de la situation de leur organisation, de leurs calculs politiciens, et de leurs fantasmes d’enfants égocentriques, les décisions prises le sont dans un cadre politique précis, qui surplombe les décisions prises : « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas de plein gré, dans des circonstances librement choisies ; celles-ci, ils les trouvent au contraire toutes faites, données, héritage du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse comme un cauchemar sur le cerveau des vivants ». K.Marx, « Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte ».
Chaque dirigeant politique de la NUPES a donc une responsabilité historique, face à ce qui s’annonce et de dévoile un peu plus chaque jour, et ceux qui aujourd’hui refusent l’union, encore plus que les autres…
CE QUI S’ANNONCE ET SE DEVOILE : Lors du premier mandat de Macron, on avait déjà vu les dérives, pas simplement néolibérales et économiques, mais aussi autoritaires, visant à réduire le pays à une simple « start-up » pour ne pas dire l’aveugler, pour l’empêcher de voir et se comprendre : « Suppression des observatoires de la délinquance, de la laïcité, des inégalités , de la pauvreté etc… » au nom des économies budgétaires (allouées par la suite aux cabinets Mc Kinsey sans doute). Or supprimer un observatoire, dont la mission est d’observer, c’est se rendre aveugle volontairement et se réveiller le lendemain avec des émeutes-révoltes urbaines que l’on n’avait pas vu venir…C’est surtout empêcher le pays lui-même (les citoyens) de savoir ce qu’il est, ce qu’ils sont. Or « la dictature s’épanouit sur le terrain de l’ignorance » https://www.facebook.com/photo/?fbid=3590082647893287&set=a.2035543290013905
Un observatoire c’est glace qui réfléchit ce que nous sommes comme Nation au tréfonds de nos rapports sociaux, et c’est là où pour un pouvoir néo-libéral autoritaire, le bât blesse.
Rajoutons les petites phrases blessantes et humiliantes : « Les analphabètes », « des gens qui ne sont rien », « un pognon de dingue », « traverses la rue »…révélant le mépris du peuple comme les « Capet » en 1789.
C’est sans doute le mélange de tous ces aspects, avec la goutte qui fait déborder le vase, du prix de l’essence qui explique la première jacquerie des gilets jaunes, où le pouvoir du château trembla sur ses bases et fut déjà sauvé par les « nouveaux gardes suisses » du régime (Police).
• Le second mandat fut obtenu lors d’une élection tronquée et truquée, tronquée car le monarque refusa tout débat démocratique, imposant son système de « lui » et les autres, truquée car choisissant par avance, via les médias aux ordres, son adversaire du second tour (Le Pen) jouant la roue de secours du système, sans compter le rôle dévastateur sur l’opinion des sondages empêchant pour 200.000 voix Mélenchon d’être au second tour. La bourgeoisie affairiste immobilière et financière tremblait. A ce propos, Poutine n’aurait pas fait mieux. La France est-elle encore une République démocratique ?
• De la NUPES : Alors vient le coup de génie de la NUPES, et par l’alliance des « gauches » enfin unie (L.F.I, E.E.L.V, P.C.F, P.S, Génération) la NUPES gagne le premier tour de l’élection législative, alors s’organise le pseudo « l’arc Républicain » pour empêcher la matérialisation au second tour, préférant Le Pen à un député Insoumis. Voilà le réel.
• Les crises sociales : Les crises sociales se succèdent jusqu’à celle des retraites, immense, profonde, soutenue. Unité syndicale sans faille permettant l’organisation et le succès de 14 journées de mobilisation.
• La crise politique : c’est déjà un régime fragile, qui choisit de passer en force en utilisant tous les articles possibles de la constitution (du 37.1 au 49.3), en vue d’empêcher le débat parlementaire et jamais les députés, détenteurs de la souveraineté du peuple, entre deux élections ‘ont pu voter le texte.
• La crise institutionnelle : Le conseil constitutionnel aux ordres valide le texte, et de plus retoque la démarche de demande de référendum partagé…
• La crise des casseroles : Voilà que comme en 1789, devant la surdité du pouvoir engage la révolution pacifique des casseroles, élément historique ventant des profondeurs de notre histoire.
• Coup d’Etat et dictature : Avec la réforme des retraites, la loi censée être votée par les députés, dans un régime démocratique, a été décidée par 12 personnes (le Président de la République, la première ministre, les 9 du conseil Constitutionnel et la Présidente de l’Assemblée nationale). « Les 12 salopards » étaient un film, mais désormais la réalité dépasse la fiction.
• Dictature ? Pour les ignares, qui ne voient en dictature que le régime de Pinochet ou de Poutine, sachez que la définition de dictature, est : « Individu ou groupe d’individus détenant tous les pouvoirs », ce qui correspond exactement à ce qui s’est passé pour la loi sur les retraites (voir plus haut). Rappelons aussi que pour «Montesquieu » (forme de Mélenchon des temps passés), la démocratie se fonde sur le principe suivant : « je veux que par la disposition des choses, un pouvoir arrête le pouvoir ». Or à aucun moment ce processus ne s’est vérifié. Le pouvoir est au-dessus du peuple.
• Libertés en danger : Déjà lors des manifestations des gilets jaunes, la répression des « gardes suisses » du régime a été terrible entrainant éborgnement, mains arrachées et morts, car il s’agissait de planifier et d’organiser une politique de la peur et de la terreur, visant à dissuader de manifester…La prise de pouvoir de la police sur le pouvoir politique était déjà perceptible mettant en danger les libertés publiques des citoyens tel que rédigés en 1789, dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, au pont que la France fut rappelé à l’ordre par le conseil de l’Europe et l’O.N.U, se déclarant préoccupé par les « droits de l’homme » en France.
• La police au-dessus des lois et de la constitution : Rappelons qu’avant l’actuel mouvement de la police, il y eut un précédent le 19 mai 2021, manifestant aux cris de « le problème de la police, c’est la justice » et certains dirigeants syndicaux appelant à « rompre les digues de la constitution et de la loi ». Ceci devant être mis en relation avec l’appel des généraux https://lahorde.samizdat.net/L-appel-des-generaux-ou-le...
• La police tue : Oui la police tue, le cri d’alarme émis par Mélenchon, une fois de plus avant tout le monde, à propos d’une jeune femme de 19 ans, tuée alors que passagère d’un véhicule ayant refusé d’obtempérer, et ce en plein Paris, où c’est connu les caméras de surveillance n’existent pas, sauf pour arrêter les « fauteurs de trouble en manifestation ,mais jamais pour les « black books », c’est curieux, ça»…
• Nahel : S’en est suivi l’assassinat du jeune Nahel, 17 ans et malheureusement pour la police, une citoyenne a filmé la scène, d’une horreur absolue et surtout contredisant la thèse des policiers, aussitôt reprise par les médias aux ordres, de la légitime défense.
• Emeutes ou révoltes urbaines ? Les « gardes suisses » pris la main dans le sac, si je puis dire, les quartiers se révoltent, pas simplement pour Nahel, mais pour toutes les exactions commises par les « gardes suisses » du régime, depuis longtemps des contrôles au faciès aux arrestations illégitimes et violentes entrainant la mort (Traore). Le calme ne peut revenir que par la Justice…égale pour tous en Démocratie. Les révoltes se propagent dans tout le Pays y compris en campagne comme lors de la « grande peur » précédant la nuit du 4 aout, mais en Macronistan, l’obscurité règne en maitre. Il faut « utiliser la constitution » et non l’appliquer. Décidément, « il fait bien noir, au pays des lumières » (Graffiti urbain).
• La responsabilisation parentale individuelle : Tel est la nature des régimes néo-libéraux dictatoriaux, de ne jamais regarder ses responsabilités politiques (non-application du plan Borloo, rejeté par Macron) et de toujours reporter la responsabilité sur les individus. Observons de plus que par principe les parents, pour leurs enfants font tout ce qu’il faut par principe, mais que peut faire une mère isolée, pour garder et éduquer ses enfants quand elle travaille à horaire décalé, comme femme de ménage, pour les cadres blancs des « tours du business » de la métropole affairiste ??? La « responsabilisation » individuelle se conjugue avec le « ruissellement ».
• Ca pourrait être votre fils (sauf s’il est blanc et porte Rolex, étiquette de la bourgeoisie) : A Marseille en marge des « émeutes-révoltes urbaines » un jeune à été tiré au champs de foire et ça pourrait être votre fils, sauf s’il est blanc et porte Rolex.
• De la République policière à la république fasciste : Maintenant que la police a pris le pouvoir, la prochaine étape est le fascisme. Dirigeants plus qu’autistes (aveugles et sourds), comme citoyen et militant politique je vous demande de lire l’article de Frédéric Lordon, qui lui aussi alerte : https://www.konbini.com/.../marseille-jai-ete.../...
ON S’ENDORT EN REPUBLIQUE ET EN DEMOCRATIE, ON SE REVEILLE DANS LE FASCISME : Il faut se rappeler l’Histoire : « celui qui ne connait pas l’Histoire est condamné à la revivre » K.Marx.
• Le Régime était démocratique et républicain quand Mussolini prit le pouvoir,
• Le régime était démocratique et républicain quand Franco prit le pouvoir,
• Le régime était démocratique et républicain quand Hitler, pas fou, mais soutenu par la bourgeoisie industrielle, prit le pouvoir
• Le régime était démocratique et républicain quand Pétain prit le pouvoir imposant le régime de Vichy, la collaboration avec Hitler) et le pacte (« honneur, famille, patrie »), en lieu et place de « liberté, égalité, fraternité ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail,_Famille,_Patrie
• Le régime était démocratique et républicain quand Pinochet prit le pouvoir au Chili (coup d’état fomenté par la C.I.A) et assassinant Allende et des dizaines de milliers d’opposants.
Dit autrement, on s’endort en république et en démocratie et on se réveille en dictature.
Qu’est ce que vous ne comprenez pas ou vous ne voyez pas voir encore, dans les événements qui se succèdent et s’accumulent, toujours dans le même sens, dirigeants plus qu’autistes (aveugles et sourds). Seul vos égos de petits dirigeants minables vous font fermer les yeux et les oreilles sur le réel du tsunami qui se prépare.
Savez-vous que « tant qu’il n’est pas au pouvoir, jamais le fascisme ne montre son vrai visage. Et qu’après il est trop tard »…
Dirigeant de pacotille d’EELV, du P.C.F et du P.S (les responsables de la F.I par leurs interventions ont compris ce qui se tramait et sont à hauteur de l’Histoire, ne cessant d’appeler à l’union), savez-vous que le peuple vous regarde et que vous porterez pour l’Histoire, la trace indélébile d’une « gigantesque farce » :
« Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. » K.Marx / « Le 18 brumaire de Louis Bonaparte / 1851
Depuis sa tombe le spectre revient et vous contemple en souriant dans sa barbe espiègle.
Même les jeunes ont compris l’urgence et l’ardente nécessité.
Alors ma supplique de militant actif de plus de 50 ans d’activités, arrêtez vos conneries, l’union n’est pas un souhait, un désir, ou même une nécessité, elle s’impose comme condition historique supérieure qui vous surplombe.
MON APPEL : Quel que soient vos futures décisions n’ayant aucune confiance en vous (confiance, concept du marché), j’appelle à ce que partout en France (dans chaque commune) des « comités locaux de la liberté » se constituent regroupant de manière large des militants syndicaux, politiques, associatifs et des citoyens, en vue de défendre la démocratie. Sachons imposer aux dirigeants de pacotille l’ardente obligation de l’Union.
« Tant qu’il n’est pas au pouvoir, jamais le fascisme ne montre son vrai visage, après, il est trop tard ».
Le 28 juillet 2023, 3 h du matin, une nuit d’orage et de colère, Fabrice Aubert, économiste marxiste,
P.S / Observons que les temps actuels de crise sociale, financière économique et politique renvoie à la période des années 30 avec en plus la crise climatique et écologique.
« L’histoire ne se répète pas, elle bégaie » (répétition en pire).
P.S 2 / L’autisme est une maladie involontaire, mais souvent les autistes savent mieux voir et entendre… l’égocentrisme politique est une volonté individuelle qui refuse de voir et d’entendre.
Pour aller plus loin :
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