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dimanche 2 juillet 2023
HISTOIRE et MEMOIRE avec RETRONEWS - Dimanche 2 juillet 2023
HISTOIRE et MEMOIRE
1946. Alors que la Seconde Guerre mondiale a connu un an auparavant son épilogue, Churchill prononce un célèbre discours. Désormais, un « rideau de fer » coupe l'Europe – et le monde – en deux. L'Américain Truman et le Soviétique Staline lui emboîtent vite le pas, chacun défendant « sa » vision du monde et de la paix. Avec RetroNews, retour ce dimanche sur les débuts de la guerre froide et ses premiers échos dans la presse.
— « Nous ne cherchons pas à dominer le monde »
GRANDES UNES
Guerre froide : Truman rassure les français en Une de France-Soir
À la veille de l'annonce du célèbre plan d'aide économique à l'Europe de l'Ouest « Marshall », le président américain Harry Truman dévoile ses intentions à la Une du quotidien gaulliste France-Soir. Ce qu'il faut y lire est clair : le monde occidental sera désormais influencé par les États-Unis.
•Churchill, 1946 : « Un rideau de fer est descendu à travers le continent »
Le 5 mars 1946, dans son célèbre discours de Fulton, l’ex-Premier ministre britannique Winston Churchill met en garde contre l’expansionnisme soviétique. Staline répliquera dans la Pravda en accusant Churchill d’être un « fauteur de guerre ». Leur échange préfigure la guerre froide.
Le 16 mars 1946, alors que Churchill a pronconcé, une dizaine de jours plus tôt, son célèbre discours, France Nouvelle s'insurge. Pour l'hebdomadaire du comité central du Parti communiste français, le Britannique compte parmi les « fauteurs de guerre » contre qui seule une position prévaut : celle de Staline. Une archive à redécouvrir sur RetroNews.
• 25 juin 1950 : le jour où la Guerre de Corée éclata
Partitionnée entre Sud et Nord depuis la fin de la Seconde Guerre, la Corée entre dans une guerre fratricide en 1950. Sous mandat de l’ONU, les États-Unis y affrontent indirectement l’URSS et la Chine dans un conflit qui va s’étendre sur trois ans.
« N'employons plus l'expression "guerre froide". » C'est sur ces mots de Robert Schuman que Combat ouvre sa Une du 12 mai 1950. Une façon pour le journal d'évoquer la position du ministre des Affaires étrangères français alors que s'élabore et se négocie son « plan » de construction européenne.
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