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samedi 2 juillet 2022

L’extrême droite aux avant-postes à l’Assemblée, « Le Point » et les fausses informations, les effets climaticides de la guerre en Ukraine : au sommaire de Mediapart vendredi 1er juillet 2022

 

La lettre quotidienne
vendredi 1 juillet 2022

À la une de Mediapart

En quelques jours, le parti de Marine le Pen s’est imposé aux postes clés de l’Assemblée nationale, grâce aux votes et aux lâchetés politiques des droites. Une légitimation coupable qui n’augure rien de bon.

Une semaine après avoir dû admettre que les informations concernant le couple de députés Garrido-Corbière étaient fausses, l’hebdomadaire « Le Point » a été condamné en diffamation dans une tout autre affaire en raison d’une base factuelle « inexistante ». Un fiasco de plus pour la direction de la rédaction, qui a une fâcheuse tendance à publier ses informations sans les vérifier.


Et si le climat était une victime de la guerre en Ukraine ? Face au risque de pénurie énergétique provoquée par le conflit, les pays européens préparent un recours accru au charbon et au gaz fossile. Une marche arrière alarmante, à l’heure de l’urgence climatique, qui met en lumière notre terrible retard en matière de transition écologique.

Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.


Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.

Par Malika Rahal et Fabrice Riceputi

Le 4 mars 1957, le docteur Slimane Asselah est enlevé dans son cabinet médical, au milieu de la casbah d’Alger, par les forces de l’ordre françaises. Mort ou vif, sa famille ne l’a jamais revu. Deuxième volet de l’histoire de sa disparition.  

Au cours d’une audience chargée de colère et d’émotion jeudi, les militants de l’association Handi-Social ont justifié leurs actions de blocage de la gare et de l’aéroport toulousains en 2018. Il y a un an, ces activistes avaient écopé de peines de prison avec sursis.

Élisabeth Borne a retenu toutes les recommandations de la « mission flash » sur les urgences. La population devra passer plus systématiquement par le 15, mais elle n’en fait pas une étape obligatoire avant d’accéder aux urgences. Les médecins de ville et les personnels hospitaliers obtiennent des revalorisations.





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Si tous les chômeurs étaient prêts à accepter n’importe quel emploi, cela résoudrait-il le problème du chômage ? Les abandons de recrutement sont-ils dus au manque de motivation des candidats, ou aux attentes irréalistes des employeurs ? Est-il légitime, pour un chômeur, de refuser des emplois pénibles et mal payés ? Le présent article ambitionne de répondre à toutes ces questions.

 

De multiples initiatives voient le jour en soutien à l’écrivaine et sociologue persécutée depuis bientôt 25 ans par la justice et le pouvoir turcs. Vous aussi vous pouvez aider la féministe et militante des droits humains.

 

23 migrants subsahariens sont morts vendredi dernier, selon les autorités marocaines, en tentant d’accéder à l’enclave espagnole de Melilla. Selon des organisations présentes sur place, au moins 37 personnes seraient décédées lors de ces exactions. Plusieurs élus français s’exprimant dans le Club exigent l’ouverture d’une enquête parlementaire « sur la sous-traitance du contrôle des frontières d’Europe ».

 
Depuis 2017 et #MeToo, nous apprenons chaque jour à écouter la parole des victimes et à réaliser des sanctions disciplinaires en accord avec le droit du travail mais également avec l’éthique politique que nous nous sommes fixé.  Alors, à quel moment agissons-nous ? C’est en statuant sur cette question que nous avancerons collectivement.
 

Dès les premiers instants au camp de Saint-Maurice-l’ardoise, grand-père s’isola. Près des barbelés, les yeux rivés vers l’horizon. Il se rappelait l’enfer. La barbarie dont il avait été témoin. Il avait vu le pire grand-père. La mort qui l’avait frôlé de si peu. Ils avaient tous survécu. Ses enfants, son épouse et lui étaient vivants. Ils étaient ensemble, réunis. C’était déjà un miracle.

 

La révolution algérienne ne devait pas s'arrêter à l'indépendance, la dynamique de transformation pouvait emprunter plusieurs chemins, dont l'autogestion. Mais elle fut freinée, confisquée elle aussi par la nouvelle bourgeoisie et la bureaucratie. Mohammed Harbi ravive cette histoire et son actualité 60 ans après l'indépendance dans un livre aux contenus inédits.

 

Mediapart, Au nom de la Mémoire et le Cabaret Sauvage vous invitent à fêter l'amitié franco-algérienne et les 60 ans de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet à partir de 17h30 au Cabaret Sauvage dans le parc de la Villette. Retrouvez le programme !

 

Comme toute chose périssable, une Révolution peut-elle vieillir ? Au rendez-vous des célébrations décennales, elle est convoquée au gré des humeurs présentes. La Révolution se met à la table des incertitudes du moment, quand elle n’est pas mobilisée en morphine mémorielle afin d’endormir les espérances d’émancipation encore vivaces.

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