« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », ironisait un ancien président de la République.
Pas de surprise à avoir de ce côté-là avec le locataire de l’Élysée qui vient de renouveler son bail. Sa seule ambition est de poursuivre sa politique de casse sociale, celle-là même qui nourrit le populisme d’extrême droite.
Mais une victoire électorale ne fait pas le printemps.
Les grandes manœuvres pour essayer de faire croire à un vote d’adhésion se heurtent à la réalité :
- Les prix continuent de grimper plus vite que les salaires et les pensions.
- 171 minimas de branches vont passer en dessous du Smic en mai.
- Pour les fonctionnaires, le point d’indice est toujours gelé.
- Les files d’attente d’étudiants et de retraités devant les banques alimentaires continuent de s’allonger.
Les manifestations du 1er mai sont la meilleure façon de conjurer les ambitions libérales du président et de lui infliger un camouflet social moins d’une semaine après sa réélection.
En s’appuyant sur les luttes en cours, la CGT appelle toutes et tous les salariés, les jeunes, les privés d’emploi et retraités à se saisir de la journée internationale des travailleurs pour enclencher une dynamique et construire des réponses aux attentes sociales qui s’expriment à travers le pays.
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