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mercredi 26 janvier 2022

La santé avec alternatif bien - être - Atchoum....

 La santé 


Chers amis,

Une tendance du moment est, vous le savez, de relire (ou revoir) les contes, les BD, les films et les dessins animés de notre enfance sous l’angle des débats de société actuels.

C’est ainsi qu’Autant en emporte le vent (Victor Fleming, 1939), accusé de racisme, est devenu indésirable sur les chaînes de télé américaines[1] ; que des albums de Lucky Luke, Tintin et Astérix ont été retirés de bibliothèques canadiennes puis brûlés après avoir été jugés « néfastes aux Autochtones »[2].

Dans le premier grand dessin animé de Walt Disney, Blanche-Neige (1937), le baiser final du Prince à l’héroïne a récemment fait l’objet d’une polémique : c’est le baiser qui réveille Blanche-Neige, « endormie » par la pomme empoisonnée de la méchante reine.

Ce baiser a donc fait couler beaucoup d’encre (85 ans après la réalisation du film !) pour avoir été jugé « non consenti » par des journalistes américaines[3].

Cette polémique, à la frontière du débat de société et de la blague potache, a cependant occulté une série de baisers beaucoup plus signifiante aujourd’hui dans le dessin animé.

C’est la série de baisers que Blanche-Neige accorde à chaque nain avant leur départ pour la mine.

Les microbes, les anticorps et Blanche-Neige

Dans notre époque terrorisée par les virus et obsédée par les moyens de s’en protéger, Blanche-Neige fait figure d’héroïne iconoclaste.

Elle débarque dans la maison des nains, qui est toute sale et mal rangée, pleine d’écureuils et d’oiseaux.

Elle trouve des chaussettes sur la table, des souliers dans les casseroles, plein de poussière sur la cheminée, des toiles d’araignée partout et des piles d’assiettes sales[4]. 

N’importe quel ayatollah de l’hygiénisme actuel tomberait en apoplexie devant une telle concentration de germes et d’acariens. Mais pas Blanche-Neige : elle s’allonge dans les lits des nains sans les avoir désinfectés et devient leur femme de ménage sans se pincer le nez.

Non seulement elle entreprend ce grand nettoyage de printemps domestique, mais en plus elle leur apporte autre chose, qui leur manquait : de l’affection.

Elle les cajole, leur fait des risettes et des bisous. Et tout cela, sans gel hydroalcoolique ni masque… et spontanément.

Aujourd’hui, cette leçon apparaît puissante : elle nous rappelle que l’hygiène et la propreté, ça n’est pas se tenir à distance des autres, bien au contraire.

Avant leur départ pour la mine, Blanche-Neige embrasse chaque nain comme une mère le ferait avant le départ de ses enfants pour l’école.

Et l’un de ces nains, rappelez-vous, s’appelle Atchoum ! Parce qu’il éternue régulièrement, bien sûr.

Pourquoi ces éternuements à répétition ? Allergie ou rhume, l’histoire ne le dit pas ; le plus important pour ce qui nous occupe est que ça n’est pas cela qui prive Atchoum de son baiser.  

Le cauchemar d’Atchoum

Si Atchoum sortait de sa mine ou de sa forêt et se rendait dans n’importe quelle ville française aujourd’hui, il passerait vraisemblablement une mauvaise journée.

Les gens le regarderaient de travers dans l’autobus, voire l’invectiveraient.

On lui demanderait de bien remettre son masque ou de rester en télétravail pour ne pas contaminer ses concitoyens.

Il serait renvoyé chez lui en quarantaine en attendant le résultat de son test rhinopharyngé, se demandant avec angoisse s’il a attrapé Delta, Omicron ou Zeugma ou – pire encore ! – le variant BA.2, qui ne se détecte que par… un test anal[5].

Bref, ce serait l’angoisse. Pauvre Atchoum !

Si je le croisais dans la rue, dépité d’être ainsi mal vu à cause de ses éternuements, je tiendrais à le déculpabiliser, non seulement face à l’hygiénisme intolérant de beaucoup de nos contemporains, mais également pour le rassurer.

Pourquoi éternue-t-on ?

Quiconque s’est retrouvé avec le nez bouché sait à quel point c’est désagréable : on perd l’odorat, notre cavité buccale et notre gorge s’assèchent à force de respirer par la bouche, on développe une mauvaise haleine…

Bref, c’est une phase très désagréable soit d’un rhume, soit d’une rhinite allergique.

C’est précisément pour éviter au maximum cette situation que nous éternuons.

L’éternuement, d’abord, permet d’évacuer les particules et les pathogènes qui peuvent encombrer le conduit nasal.

Mais ce n’est pas tout. Il y a dix ans, des chercheurs américains ont découvert que la brutale expiration d’air provoquée par une surpression allant des poumons au nez permettait de redynamiser le système circulatoire du mucus[6].

Autrement dit : il ne faut surtout pas réprimer un éternuement ! Cette brutale explosion est en réalité un coup de fouet donné à notre mucus pour l’aider à mieux nettoyer bactéries, virus mais aussi résidus de pollution urbaine.

C’est équivalent à un système de ventilation : il tourne au ralenti voire se bloque – se bouche – si trop de saletés s’accumulent.

Vous pouvez le nettoyer méthodiquement (j’y reviens dans un instant), mais le moyen le plus simple consiste à… le redémarrer, comme un reset.

Éternuer, ou pas

Mettre sa main devant sa bouche au moment d’éternuer est un conseil passé de mode, sauf si on se lave les mains immédiatement pour retirer les virus qui les recouvrent.

Il vaut donc mieux, effectivement, éternuer dans sa manche ou dans son coude pour éviter de propulser à plus de 200 km/h d’éventuels virus.

Sachez qu’une personne enrhumée est contagieuse durant 5 jours en moyenne, avec un pic entre le troisième et le cinquième jour[7]… et que c’est essentiellement par les mains que se transmet le rhume.

Si vous avez le nez en partie ou complètement bouché, voici 3 moyens simples de désencombrer vos fosses nasales.

Le premier consiste, évidemment, à se moucher. Cela peut vous faire sourire, mais beaucoup de gens ignorent comment se moucher efficacement : il faut totalement appuyer sur l’une des deux narines au moment où l’on pousse l’expiration.

Le deuxième, c’est de ne pas lésiner sur les épices. Les piments et la harissa provoquent une liquéfaction du mucus nasal : autrement dit, ils favorisent l’écoulement nasal.

Le troisième, c’est le nettoyage du nez au moyen d’une solution saline et d’un lota. Un lota est un petit pot qui ressemble à un arrosoir miniature, comme ceci :

Vous en trouverez facilement en pharmacie, en boutique bio, ou sur Internet.

Mode d’emploi :

  • versez 1 cuillère à café de sel (marin ou de Nigari) dans le lota (à acheter)
  • Ajoutez de l’eau tiède et mélangez
  • Quand le sel est dissout, penchez la tête de côté et introduisez le lota dans la narine supérieure pour faire couler l’eau salée. L’eau ressort par la narine inférieure.
  • Changez de côté ;
  • séchez les narines : soufflez fort par le nez, recommencez à plusieurs reprises jusqu’à éliminer toute trace d’humidité.

Qui a peur du grand méchant rhume ?

Revenons à nos nains. Blanche-Neige les embrasse, sans crainte de leurs miasmes.

Nous dirions d’elle, aujourd’hui, qu’elle ne respecte pas les gestes barrière ; je préfère souligner qu’elle a un bon système immunitaire.

Et pour avoir un bon système immunitaire, il faut le mettre à l’épreuve !

Blanche-Neige nous rappelle qu’en termes d’hygiène, le mieux est l’ennemi du bien ; autrement dit, que trop d’hygiène est contre-productif.

Ne pas fuir à tout prix les contaminations, mais accepter que la vie quotidienne nous expose immanquablement à des pathogènes, stimule le système immunitaire, c’est même la condition de la production d’anticorps.

Et dans le cas du rhume… ces anticorps peuvent jouer un rôle plus important qu’il n’y paraît.

Il y a un an, je vous écrivais déjà pourquoi un rhume banal pouvait nous protéger du Covid-19[8].

L’explication est simple : beaucoup de virus responsables du rhume sont des coronavirus.

Les anticorps acquis au moment d’un rhume à coronavirus seraient donc susceptibles de nous protéger ultérieurement d’un Covid.

Eh bien, rebelote : une étude de l’Imperial College de Londres et publiée dans Nature Immunology il y a un mois a confirmé qu’une infection préalable à un rhume de la famille des coronavirus permettait de « bénéficier » d’anticorps ciblant spécifiquement la protéine Spike du SARS-CoV-2[9].

Les variants actuels du SARS-CoV-2 étant en train de faire évoluer le Covid-19 vers une maladie endémique et hivernale apparentée à un rhume, la boucle est maintenant bouclée.

Et il serait donc temps que les politiques sanitaires publiques s’adaptent à la notion de risque mesuré, et comprennent le principe d’une immunité collective naturelle.

C’est ce qu’ont fait nos voisins anglais en prenant en compte la dangerosité réelle d’Omicron : on ne chasse pas les mouches à coups de boulets de canon.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet




 
Rédacteur en chef du mensuel Alternatif Bien-Être, je partage en exclusivité avec vous mes recherches sur la santé.

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