Chère lectrice, cher lecteur,
En attendant son retour au stade le 11 mai, le sauteur en hauteur Loïc Gasch est au même régime que les autres athlètes: forcé de recourir au système D pour s’entraîner.
Depuis la mi-mars, son garage d’Yverdon-les-Bains est aménagé en salle de gym de bric et de broc, où il enchaîne les squats sautés et se débat avec son sautoir et ses disques de fonte.
Notre journaliste Lionel Pittet, qui n’est autre que son voisin, a rencontré Loïc entre deux séances. Si l’isolement et l’absence de compétition peuvent empoisonner la motivation d’un sportif en cette période inédite de pandémie, l’expérience a néanmoins nourri sa compréhension de l’athlétisme, confie-t-il.
Il a fallu réfléchir profondément à chacun de ses mouvements, être plus attentif aux signaux envoyés par le corps. Et apprendre à gérer le temps libre et la procrastination.
Bonne lecture,
– Xavier Filliez, rédacteur en chef adjoint
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