Santiago. Vendredi 1er novembre.
Santiago. Vendredi 1er novembre.
Hier a eu lieu une réunion du gouvernement avec l'ensemble des partis politiques sauf le PC. Celui ci a dit qu'il fallait que le gouvernement reçoive d'abord les organisations syndicales et mette sur la table des propositions à la hauteur de la crise que vit le pays.
Les partis de gauche et centre gauche sont ressortis tres deçus de ce "dialogue". Quelle surprise ! Le gouvernement ne veut pas discuter ni d'une nouvelle Constitution ni d'une réforme fiscale en profondeur. Le gouvernement propose de réviser et d'amender 2 projets de loi sur les 17 qu'il avait envoyés au Parlement avant la crise. Tous ces projets sont tous plus ultraliberaux les uns que les autres.
L'important hier s'est joué ailleurs. Depuis 10 jours, l'Union Sociale qui regroupe les syndicats de travailleurs, d'enseignants, d'étudiants, associations citoyennes...appelle á ce que les gens se réunissent sur leur lieu de travail, dans leur commune... et etablissent collectivement leurs revendications (Constitution, Santé, Education,...). Ces comités sont les "cabildos". Le plus important cabildo a été celui des supporters du club de foot Colo-Colo : 1600 d'entre eux se sont réunis hier dans leur stade.
Aujourd'hui, ce sont dans les cabildos que le pays dialogue vraiment, pas dans les salons presidentiels.
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