
Chère lectrice, cher lecteur,
Voilà plusieurs semaines que j’observe des manifestants du monde entier donner des concerts de casseroles. Au Chili, et en Amérique latine en général, la pratique est connue depuis longtemps sous le nom de cacerolazo.
Mais j’ai été surpris de voir cette méthode de contestation utilisée par des mouvements sociaux au Liban et en Algérie. La vague de révoltes qui traversait le monde entier avait-elle un point commun? Y a-t-il une internationale de la casserole contestataire? Une union mondiale de la poêle à frire?
Je me suis mis à la recherche d’un expert pour expliquer le phénomène. Et, chose étonnante, je l’ai trouvé: il existe bel et bien un sociologue des conflits sociaux qui s’est penché sur l’usage des casseroles dans les manifestations. Marcos Ancelovici, de l’Université du Québec à Montréal, a étudié les «casserolades» lors de manifestations étudiantes au Québec. L’entretien que j’ai pu avoir avec lui permet de comprendre pourquoi la casserole est devenue une arme de contestation massive depuis les années 1970.
– Guillaume Carel, journaliste vidéo
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La casserole, arme de contestation massive
Les révoltes du monde entier ont un point commun: la casserole. Du Chili au Liban, en passant par l’Algérie, les manifestants se saisissent de cet ustensile de cuisine pour faire entendre leur voix
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A BERNE ET DANS LES CANTONS
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