Placé en garde à vue, comme six autres étudiants, après avoir participé à une assemblée générale à l’université de Nanterre, Victor Mendes, étudiant membre de l’UNEF et du NPA était l’invité de La Midinale. On fait le point avec lui sur le mouvement étudiant.
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VERBATIM
Sur la garde à vue des étudiants de Nanterre
« Les personnes qui ont été interpellées sont des militants politiques et syndicaux et qui ont été violemment interpellés par la police et mis en garde à vue. »
« Le gouvernement veut mater un mouvement naissant. »
« Ce qui est devant nous c’est un mouvement de grève dans les universités qui est en voie d’être majoritaire et de faire reculer cette loi (sur les universités). »
« Le blocage des facs peut s’étendre dans les gares, les bureaux de postes, dans les hôpitaux et les aéroports : on va vers un mouvement de grève général. »
« La réponse du gouvernement c’est la matraque. »
Sur la solidarité du mouvement
« J’appelle à la solidarité totale avec l’ensemble des personnes réprimées aujourd’hui. »
« La seule chose que devrait faire le président de Paris 1, c’est d’appuyer le retrait de la loi. »
« Il y a encore des liens très forts à tisser (avec les professeurs) et il faut construire un plan de bataille qui nous permette de gagner. »
« Si ça prend dans les universités, il n’y a aucune raison que ça ne prenne pas dans les lycées. »
Sur la manipulation politique
« Le gouvernement veut faire passer ce mouvement comme un mouvement qui implique uniquement une majorité d’extrême gauche. »
« La jeunesse ne se contente pas seulement de critiquer qu’une seule mesure, qu’est ce plan étudiant, mais critique l’ensemble de cette société capitaliste. »
« Depuis plusieurs années, les lois visent à dégrader nos conditions d’études et à faire des économies dans le service public. »
« On défend avant tout le retrait du plan étudiant, un investissement massif pour les universités et le droit de tous de pouvoir s’inscrire à la fac. »
Sur l’avenir de la mobilisation
« Je sens une grève générale au coin de la rue. »
« L’arrogance de Macron aura les mêmes conséquences que celles de de Gaulle : la grève générale pour de meilleurs acquis. »
Sur la mobilisation du 5 mai
« On a tous un ennemi commun : la politique du gouvernement, appuyée par le MEDEF. »
« Martinez aurait tort de répéter les mêmes erreurs de 2016 pendant la loi travail. »
« Il faut construire un mouvement de grève général, interprofessionnel, reconductible. »
« Il faut l’unité de l’ensemble des jeunes et des salariés. »
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