| Dans la presse étrangère |
Les possibles conséquences du tir de missile nord-coréen |
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La Corée du Nord a lancé, mercredi, le plus puissant missile de son histoire. AHN YOUNG-JOON / AP
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Les Etats-Unis ont menacé mercredi de « détruire complètement » le régime de Pyongyang quelques heures après le lancement d’un nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) nord-coréen, susceptible d’atteindre la totalité du territoire américain. Washington a aussi demandé à la Chine de ne plus fournir de pétrole au régime de Kim Jong-un. Pour l’instant, Pékin, seul partenaire commercial important de Pyongyang, s’est refusé à le faire. Cependant, pour le journal japonais Asahi Shimbun, ce nouveau tir pourrait n’être qu’une ultime bravade, destinée à renforcer le patriotisme dans le pays, à un moment où les effets des sanctions internationales commencent à peser lourd sur le quotidien de la population. Selon le journal, les renseignements sud-coréens estiment que la Corée du Nord pourrait connaître l’an prochain une crise économique de l’ampleur de celle qui, dans les années 1990, avait conduit à la famine et provoqué des milliers de morts.
De son côté, en dépit des menaces proférées de part et d’autre, leWashington Post voit aussi dans le tir de mercredi une raison d’espérer une ouverture des discussions diplomatiques entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Si le régime estime avoir atteint son objectif, sa capacité à toucher le territoire américain, il pourrait être plus enclin à discuter un gel de ses tests sur les missiles nucléaires, soulignent des experts dans le quotidien américain. Jeudi, le secrétaire d’Etat à la défense, Jim Mattis, a dit vouloir poursuivre « avec ténacité » la voie diplomatique pour trouver une issue à la crise nord-coréenne. La presse sud-coréenne se montre moins optimiste sur le recours à la diplomatie et parie davantage sur de nouvelles sanctions de la part de la Chine pour faire plier Pyongyang. Le tir de mercredi est une nouvelle « gifle » au président chinois, estime le journal Dong-A Ilbo. Sans aller jusqu’à l’interdiction des exportations de pétrole, Pékin pourrait envisager de fermer le pont qui voit passer 70 % des échanges entre les deux pays et extrader les commerçants nord-coréens présents en Chine.
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Contre l’avis de la population, le président bolivien pourra briguer un nouveau mandat. Des milliers de Boliviens sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, mercredi et jeudi, pour protester contre la décision du tribunal constitutionnel bolivien, qui a autorisé mardi le président Evo Morales à briguer un nouveau mandat en 2019. Lors du référendum de février 2016 la population s’était prononcée contre la modification de la Constitution voulue par le président, rappelle le journal bolivien La Prensa.
Les innombrables soucis d’Uber. Quartz a listé l’ensemble des plaintes déposées contre la société de transport Uber. La compagnie a dissimulé durant plus d’un an un piratage de données concernant 60 millions d’utilisateurs et de conducteurs. A cela s’ajoutent les affaires de harcèlement sexuel, des problèmes de management et une probable enquête du Congrès américain. Jeudi, l’Union européenne a jugé la compagnie « irresponsable ».
Dans les pays pauvres, 10 % des médicaments sont de mauvaise qualité ou contrefaits. Un médicament sur dix vendus dans les pays en développement est une contrefaçon ou de qualité inférieure aux standards internationaux, selon l’Organisation mondiale de la santé. La plupart des médicaments concernés sont des antibiotiques ou des remèdes contre la malaria. 169 000 enfants pourraient mourir de pneumonie chaque année à cause de mauvais antibiotiques, précise le magazine Nature.
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| Source Le Monde.fr |
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