Chère lectrice, cher lecteur,
Après nos révélations concernant les gestes déplacés et la plainte déposée contre le conseiller national Yannick Buttet, les langues se délient. Elles décrivent un parlement où certains se comportent en prédateurs sexuels: un main d'abord paternaliste qui se pose sur l'épaule et continue, baladeuse, dans le dos. Des gestes déplacés jusque sous la jupe que seule l'intervention d'un tiers peuvent arrêter. Y a-t-il des Weinstein sous la Coupole? Les témoignages que nous avons recueillis sont prudents et refusent l'analogie mais la frontière est ténue: A Berne, rien de «très lourd», mais des situations «critiques» ou «extrêmes». Suffisamment pour que la conseillère nationale Kathrin Bertschy demande la création d'une cellule dédiée aux femmes politiques, victimes de sexisme et de harcèlement sur leur lieu de travail.
– Gaël Hurlimann, rédacteur en chef
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