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samedi 11 novembre 2017

LES SYNDICATS CGT DE L’ISÈRE ÉTAIENT EN CONGRÈS PENDANT TROIS JOURS AU CAMPUS LA BRUNERIE à VOIRON 38




VOIRON - LES SYNDICATS CGT DE L’ISÈRE ÉTAIENT EN CONGRÈS PENDANT TROIS JOURS AU CAMPUS LA BRUNERIE


La priorité à la grève réaffirmée

                                           
Nicolas Benoît est le nouveau secrétaire général départemental.  Photo Le DL/S.D.



Le 57e congrès de la CGT Isère s’est achevé hier après-midi. Et c’est Nicolas Benoît, 46 ans, qui a été désigné comme secrétaire général départemental. Ce technicien chez Caterpillar à Échirolles, syndiqué depuis 2002, a été délégué du personnel et élu du comité d’entreprise. Il était déjà membre du bureau départemental depuis 2014. Il succède à Lynda Bensella.
Comment s’est déroulé ce congrès ?
  C’était un très beau congrès, plein de solidarité, d’engagement et de motivation.  
Sur quoi ont porté les débats ?
  Beaucoup de questionnements concernaient le monde du travail et toutes les contre-réformes que l’on subit, que ce soit la réforme territoriale, les attaques contre le Code du travail ou la Sécurité sociale… On a réaffirmé un certain nombre de combats. On est toujours en opposition face au capital et aux gros possédants. Aujourd’hui, on doit pouvoir partager les richesses autrement. Il faut un Code du travail plus protecteur et une Sécurité sociale qui protège tout le monde. On a évoqué aussi le nouveau statut du travailleur salarié et du portage de ses droits.  
Vous souhaitez développer la syndicalisation ?
  On veut aller un peu plus vers les cadres. On a des difficultés, car ils sont plus proches de la direction et donc n’ont pas forcément conscience de leur appartenance de classe, de leur exploitation. On veut aussi s’adresser aux plus jeunes, notamment les étudiants qui subissent un travail précaire, et aux retraités, qui subissent la hausse de la CSG [Contribution sociale généralisée]. Il y a des perspectives de conquête dans des entreprises où on n’est pas. Il y a la question des TPE [Très petites entreprises], où le président Macron voudrait se passer des syndicats pour négocier. Les enjeux de syndicalisation sont très larges.  
Vous avez également réfléchi aux moyens de lutte, en privilégiant la grève plutôt que la manifestation ?
  Incontestablement, ce qui ressort, c’est que si l’on veut forcer le patronat et le gouvernement (qui est son outil) à revenir en arrière et imposer de manière majoritaire des avancées sociales, ça passera uniquement par la grève, par l’arrêt de l’outil de travail. Ça a été réaffirmé. C’est ce sur quoi on va travailler ces prochaines années. Cela dit, on espère que la mobilisation du 16 novembre sera d’ampleur.  
Quels combats isérois sont au cœur de votre actualité ?
  On est solidaires avec les General Electric et avec les salariés de toutes les entreprises en difficulté. Il y a les camarades de l’Opac et d’Actis, puisque le gouvernement attaque le logement social et son financement : cela va empêcher les constructions et on évoque déjà des plans de licenciement. Il y a les fonctionnaires territoriaux ou des hôpitaux, menacés par les fusions (de communes ou de services) et les réorganisations.  

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