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mardi 12 septembre 2017

Loi travail : une manifestation en ordre dispersé

Loi travail : une manifestation en ordre dispersé

Manifestation contre la réforme du code du travail à Toulouse, lundi 11 septembre.
Manifestation contre la réforme du code du travail à Toulouse, lundi 11 septembre.ERIC CABANIS / AFP
La première manifestation de rentrée contre la réforme du code du travail s’ouvre, mardi, sur des dissensions. Une mobilisation qui a valeur de test pour la CGT, qui a appelé au rassemblement ; mais aussi pour Emmanuel Macron, qui affiche sa détermination à réformer, en ce début de quinquennat. Les syndicats, tout en se montrant très critiques face au contenu des ordonnances, sont divisés sur la riposte à adopter. Un an quasiment jour pour jour après la toute dernière mobilisation contre la loi travail du gouvernement Valls, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNEF appellent à protester contre le nouveau texte, qu’ils qualifient de « loi travail XXL ».
Des grèves sont attendues à la SNCF, RATP, Air France, France Télévisions… Fonctionnaires, étudiants, lycéens sont aussi appelés à participer. La réforme du code du travail, vue par les syndicats comme une « remise en cause » des droits des salariés, sera le fil rouge de la mobilisation. Mais d’autres réformes annoncées inquiètent, comme la baisse des aides personnelles au logement (APL) ou la hausse de la CSG, mais aussi, dans la fonction publique, le gel du point d’indice (qui sert aux calculs de la rémunération des fonctionnaires), les réductions d’effectifs ou le rétablissement du jour de carence.
FO s’est désolidarisée de la CGT, alors que les deux organisations avaient présenté un front uni contre la loi El Khomri. La CFDT ne défile pas non plus, malgré la « profonde déception » et même la « colère » face aux ordonnances, de même que la CFE-CGC, qui voit pourtant des« zones de risques vers le dumping social ». La mobilisation pourra compter sur le soutien de personnalités politiques, dont Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, David Cormand, secrétaire national d’EELV, mais aussi l’ex-candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon. Maisle Parti socialiste est divisé entre ceux qui souhaitent participer à la manifestation du 12 septembre, et ceux qui considèrent qu’ils ne sont « ni syndicalistes ni insoumis ».
Source Le Monde.fr 

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