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lundi 31 juillet 2017

Dans la presse étrangère - lundi 31 juillet 2017

Dans la presse étrangère

Pakistan : l’étoile noire de Nawaz Sharif

Le premier ministre sortant du Pakistan, Nawaz Sharif, s’adresse aux membres de son parti, le PML-N (Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz), le 29 juillet 2017, à Islamabad.
Le premier ministre sortant du Pakistan, Nawaz Sharif, s’adresse aux membres de son parti, le PML-N (Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz), le 29 juillet 2017, à Islamabad.HANDOUT / AFP
  • Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. Le désormais ex-premier ministre du Pakistan, Nawaz Sharif, le sait sans doute mieux que quiconque, lui qui vient de démissionner à la suite de sa destitution pour corruption par la Cour suprême du « pays des purs ». The Washington Post
  • En vertu de l’article 62, alinéa 1 de la Constitution de 1973, la plus haute juridiction nationale a estimé « qu’il [n’était] plus qualifié pour être un membre du Parlement honnête » et, partant, ne possédait plus la légitimité requise pour exercer sa charge, note Geo News. Le Parlement élira mardi son successeur. En attendant, le PLM-N (Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz, le parti au pouvoir) a choisi l’ancien ministre du pétrole, Shahid Khaqan Abbasi, comme premier ministre par intérim.
  • A la tête du gouvernement depuis juin 2013 – poste qu’il avait déjà occupé à deux reprises, sans plus de succès, de 1990 à 1993, puis de 1997 à 1999 –, M. Sharif, 67 ans, avait été mis en cause l’an dernier dans l’enquête dite des « Panama papers » sur un système d’évasion fiscale aux multiples ramifications internationales. Daily Pakistan
  • Le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca avait, à cette occasion, publié des documents établissant le fait que ses enfants détenaient des sociétés et des biens immobiliers par le truchement de holdings offshore. Au fil de ses investigations, la justice avait constaté une « importante disparité » entre les revenus de la famille et son train de vie.
  • La déchéance de Nawaz Sharif, qui a fait samedi de son frère Shahbaz son héritier politique, augure-t-elle de lendemains sombres, voire du chaos, pour le pays ? En dépit d’une histoire tourmentée marquée par plusieurs coups d’Etat militaires, les experts, dont Channel News Asia se fait l’écho, ne croient pas qu’il puisse y avoir un effet déstabilisateur à long terme.
  • Quoi qu’en disent les adversaires de M. Sharif, qui ont été prompts à voir dans sa chute la marque rafraîchissante d’un sursaut démocratique, celui-ci n’est qu’apparent, estime le New York Times. En effet, d’autres hiérarques pakistanais n’ont pas été inquiétés, ce qui nourrit les soupçons quant à une possible manœuvre relevant de l’opportunisme.
  • Dans un éditorial, le quotidien pakistanais The Express Tribune appelle en écho à ce que toutes les responsabilités soient établies, et ce d’un bout à l’autre du spectre politique, afin que justice soit rendue. Pour Dawn, le plus important, dans ce contexte délicat, est que « le projet démocratique ne déraille pas, quoi qu’il arrive ». Une gageure ?
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Passeport « anti-Brexit ». Pour les ressortissants européens installés – souvent de longue date – au Royaume-Uni, le Brexit (la sortie du pays de l’Union européenne), entériné par référendum le 23 juin 2016 avec 51,9 % des suffrages, a changé la donne. En réaction, beaucoup ont choisi d’obtenir la nationalité britannique. Un sésame pour pouvoir… partir, mais aussi revenir quand bon leur semble dans un pays auquel ils demeurent profondément attachés. La Tribune de Genève
Tourisme en Islande sauvage. L’île n’est pas célèbre pour ses forêts, qui ne couvrent que 2 % du territoire. Mais la région orientale d’Húsafell, à 90 minutes de Reykjavik en voiture, abrite une oasis verte à l’ombre d’un glacier. La route cahoteuse menant à cette calotte glaciaire nommée Langjökull traverse des paysages lunaires creusés par des coulées de lave durcie. L’aventure tente de plus en plus de touristes, dans un pays qui a accueilli 1,8 million d’étrangers en 2016, un chiffre en hausse de 40 % par rapport à 2015. The New York Times
Le système de santé américain en question. C’est le plus cher du monde. Pourquoi fonctionne-t-il moins bien que ceux de pays comparables ? Les dépenses de santé représentaient 2 900 milliards de dollars en 2015, près d’un sixième du PIB des Etats-Unis. Mais alors que Donald Trump souhaite abroger l’Obamacare, 13 % de la population ne bénéficie d’aucune couverture et la mortalité est la plus élevée des pays industrialisés. Le secteur continue d’enfler et deviendra bientôt le premier employeur du pays, sans que les soins ne s’améliorent. The Conversation
L’intelligence artificielle (IA) révolutionnera la guerre. Selon un rapport du Belfer Centre (Harvard Kennedy School), l’impact des technologies sur la guerre pourrait se révéler aussi important que celui des armes nucléaires. Ainsi, les robots aériens et terrestres rendraient inutile l’emploi de soldats en mission. L’IA peut également ébranler l’équilibre international en rendant les petits pays plus menaçants, à l’exemple de la Corée du Nord. Le Belfer Center recommande donc de restreindre son utilisation dans la guerre par le biais de traités internationaux.Wired


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