Translate

mardi 1 novembre 2016

Dans la presse étrangère - mardi 1 er novembre 2016

Dans la presse étrangère

En Moldavie, la tentation du rapprochement avec Moscou

Le dirigeant du Parti des socialistes, Igor Dodon, s’exprime devant ses partisans pendant sa campagne à Drochia, le 25 octobre.
Le dirigeant du Parti des socialistes, Igor Dodon, s’exprime devant ses partisans pendant sa campagne à Drochia, le 25 octobre. DANIEL MIHAILESCU / AFP
  • Cela faisait dix-neuf ans qu’ils n’avaient pas eu la possibilité d’élire leur président au suffrage universel direct. Dimanche, les citoyens moldaves ont enfin pu se rendre aux urnes et choisir leur nouveau chef de l’Etat, à l’occasion d’un scrutin mettant aux prises partisans d’un rapprochement avec la Russie et tenants de l’intégration au sein de l’Union européenne.
  • De ce duel annoncé, le dirigeant du Parti des socialistes, Igor Dodon, est sorti vainqueur, manquant d’un souffle de l’emporter dès le premier tour. Cet ancien ministre de l’économie, dont l’inclination prorusse est patente, a remporté 48,2 % des suffrages, devant sa principale rivale, la proeuropéenne Maia Sandu (38,4 % des voix). Le second tour se tiendra le 13 novembre. The New York TimesBBC
  • Les deux candidats défendent des postures résolument antagonistes : là où le premier veut revenir sur l’accord d’association signé avec l’UE en 2014 et rejoindre l’Union économique eurasienne pilotée par Moscou, la seconde cherche à avancer sur le chemin des réformes afin de maximiser les chances de Chisinau de rallier le bloc des Vingt-Huit.
  • Igor Dodon n’est pas homme à s’embarrasser de pudeurs de langage. A la veille du scrutin, il avait confié au Daily Beast qu’il savait exactement quel genre de président il souhaitait être : « un dirigeant de type dictatorial, comme Poutine ». Difficile d’être plus explicite...
  • Bien que la Moldavie, petit pays de 3,5 millions d’habitants enserré entre l’Ukraine et la Roumanie et de tradition chrétienne orthodoxe, ne compte pas parmi les acteurs de premier plan sur la scène internationale, son importance stratégique ne doit pas être sous-estimée, note Russia Direct.
  • De fait, depuis la chute de l’URSS, son territoire est l’enjeu d’une lutte d’influence (mâtinée de coopération) entre l’Occident et la Russie. En témoigne le conflit de Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, qui a fait sécession par la force en 1992, avec l’appui du Kremlin.
  • Dans une analyse préélectorale du Foreign Policy Research Institute reprise parEurasia Review, le chercheur Reggie Kramer ne disait pas autre chose, expliquant que la Moldavie avait une double fonction : celle de rempart contre toute agression russe pour l’Europe et celle de zone tampon pour la Russie vis-à-vis de l’OTAN, considérée comme un cheval de Troie.
Corrélation entre islamisme et antisémitisme. Radicalisation. C’est un mot qui, depuis quelque temps déjà, est utilisé pour définir les jeunes qui choisissent de s’engager dans la voie du djihad. Chercheur à l’université de Potsdam, Günther Jikeli récuse ce terme fourre-tout, arguant qu’il serait largement préférable de parler de terrorisme islamiste, lequel, selon lui, est intrinsèquement lié à la multiplication des actes antisémites. Le Devoir
Terrorisme : profil tunisien. Depuis la révolution de janvier 2011 qui a chassé Ben Ali du pouvoir, des milliers de jeunes Tunisiens ont basculé dans l’univers obscur du terrorisme, qui par choix assumé, qui en se laissant enrégimenter par le biais des réseaux sociaux. Mais quel est leur profil ? C’est ce que qu’a voulu savoir le Centre tunisien de recherches et d’études sur le terrorisme, dont Jeune Afriquedévoile les premiers travaux.
Mobilité géographique aux Etats-Unis. Même si elle est moins prégnante qu’auparavant, la mobilité géographique demeure très développée outre-Atlantique, beaucoup plus en tout cas qu’en Europe. Au cours des cinq dernières années, près d’un adulte sur quatre a ainsi changé de lieu de résidence. D’où vient cette tendance ? The Atlantic évoque le mythe national américain, mais aussi les changements survenus au niveau de la législation du travail.
Inquiétude des musulmans indiens. Ils sont 172 millions et représentent environ 15 % de la population de l’Inde. Pourtant, les musulmans y sont largement invisibles, en proie à maintes discriminations. De fait, seule une part infime d’entre eux parvient à intégrer l’armée, la police ou les universités les plus prestigieuses. Cette mise à l’écart inquiète la plus grande communauté du pays et alimente ses craintes pour l’avenir. The Economist

Source Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire