Abdel Malik P., le second tueur présumé, était-il traqué avant l'attaque de l'église?
L'Express.fr27 juillet 2016
Qui était le complice d'Adel Kermiche lors de la tuerie de Saint-Etienne-du-Rouvray? Si l'un des terroristes a été formellement identifié, les analyses du corps du second sont toujours en cours ce mercredi. Les deux hommes ont attaqué mardi matin une église du centre ville à l'arme blanche, égorgé le prêtre et grièvement blessé un paroissien avant d'être abattu par les forces de l'ordre.
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Contrairement à Adel Kermiche, connu pour être un jeune radicalisé ayant tenté de se rendre en Syrie, les empreintes digitales et génétiques du second tueur ne renvoient à aucun nom dans les fichiers de police. Impossible également de l'identifier visuellement: atteint au visage par une balle tirée par un policier de la BRI, l'homme est méconnaissable.
"Tout converge vers lui"
Les enquêteurs ont toutefois acquis la quasi-certitude qu'il s'agit d'un dénommé Abdel Malik P., un jeune homme de 19 ans originaire de Savoie. Une carte d'identité à ce nom a été retrouvée au domicile familial d'Adel Kermiche. Selon nos informations, le téléphone du complice présumé a, en outre, borné près de l'église où a été perpétré l'attentat. Une perquisition était en cours ce mercredi soir à Montluçon, où Abdel Malik P. aurait des attaches. "Tout converge vers lui", souligne une source proche de l'enquête auprès de L'Express.
Seules les comparaisons ADN entre la dépouille du tueur et un membre de la famille d'Abdel Malik P. permettront de lever les derniers doutes. Selon notre source, le jeune homme possède un casier judiciaire vierge mais était fiché S depuis le mois de juin.
Une étrange photo reçue de l'étranger
Abdel Malik P. pourrait être l'homme qui était traqué secrètement depuis quatre jours par les services de police antiterroristes. Comme l'a révélé RTL ce mercredi, les renseignements français ont reçu d'un service étranger, le 22 juillet, le signalement d'un homme suspecté de vouloir commettre une action violente et imminente sur le ter...Lire la suite sur L'Express.fr
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