La réponse satirique des Belges à la une de Charlie Hebdo
30 mars 2016
Les Belges ont repris le dessin de Riss et caricaturé l'attaque du 7 janvier perpétrée contre la rédaction du journal satirique. /
En réaction à la couverture du journal satirique paru ce mercredi 30 mars, les citoyens du plat pays se sont pris au jeu de la parodie. Avec une pointe de sarcasme, mais sans se départir de leur gentillesse proverbiale, ils ont caricaturé les attentats du 7 janvier en France.
Les Belges aussi ont un sacré sens de l'humour. Alors que Charlie Hebdo a parodié les tragiques événements de Bruxelles dans son nouveau numéro paru ce mercredi, les habitants du plat pays, qui ne manquent pas de répondant, n'ont pas tardé eux aussi à répliquer. En se moquant gentiment des attentats du 7 janvier. Sur les réseaux sociaux, ces derniers ont repris le dessin de Riss et caricaturé l'attaque de Charlie Hebdo perpétrée contre la rédaction du journal satirique.
«Où est Charlie?», se questionne le personnage du même nom, les yeux fermés laissant échapper une larme. «Ici», «Là», «Et là aussi», répondent en chœur des membres désossés, vraisemblablement déchiquetés par les balles des frères Kouachi lors des attentats du 7 janvier 2015. La réponse est cinglante... Mais ne devrait pas manquer de faire sourire les journalistes de Charlie Hebdo, qui se sont fait prendre à leur propre jeu.
Une réponse du berger à la bergère qui s'inspire d'ailleurs du jeu britannique Où est Charlie («Where is Wally?») créé en 1986. C'est ce visage emblématique que l'on retrouve sur la parodie belge de la couverture de Charlie Hebdo.
Le jeu est d'autant plus sordide que le personnage de Charlie s'adresse d'abord aux enfants et n'a d'autre vocation que de divertir. Avec ce dessin la récréation est terminée. La chasse au trésor se transforme en quête mortifère où il ne s'agit plus de retrouver l'habit bariolé de Charlie mais un œil, un bras et une jambe ensanglantés.
Dans leur 1236e numéro paru ce mercredi 30 mars dans les kiosques, les dessinateurs ont choisi de représenter, non sans une once de cynisme, un Stromae entouré des morceaux (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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