On le tient chef ! Un an après l’assassinat de quatorze personnes à la rédaction de Charlie Hebdo, Riss nous livre le nom – et la trombine – du coupable à la une du numéro anniversaire. « L’assassin court toujours » et cet assassin c’est Dieu soi-même. Voilà qui est bien pratique : si c’est Dieu le coupable, personne ne l’est. Ou tout le monde. Pas de risque de stigmatiser qui que ce soit. Dieu a le dos et l’esprit larges : il peut endosser les crimes passés et à venir de n’importe qui, sans discrimination liée à la religion... Lire l'article
Causeur. Après les attentats de janvier 2015, la ville de Béziers a armé ses policiers municipaux. Dix mois plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette mesure ?
Fabrice Cantele. Même si les policiers municipaux de Béziers n’ont été armés qu’après les attentats de janvier, la décision avait été prise auparavant. Pour Robert Ménard, le policier municipal de 2016 se doit d’être armé s’il veut pouvoir exercer ses missions de sécurité publique et répondre à l’attente des citoyens... Lire l'article
Début mai 2012, pour marquer le premier anniversaire de l’élimination d’Oussama Ben Laden, Barack Obama avait effectué une visite surprise en Afghanistan afin de signer un accord stratégique entre Kaboul et Washington. « Le but que j’ai fixé de vaincre Al-Qaïda et de l’empêcher de se reconstituer est désormais à notre portée », avait-t-il alors déclaré. Moins de quatre ans plus tard, on peut dire en paraphrasant Mark Twain que les rumeurs sur la mort d’Al-Qaïda sont très exagérées... Lire l'article
Quand avons-nous entendu une chanson de Michel Delpech pour la première fois ? On serait tenté de dire en 1974 ou 1975. Nous avions dix ans, dans ces eaux-là. Nous allions à la piscine de l’Ile Lacroix, à Rouen, le mercredi après-midi, avec un copain. Il s’appelait Jean-Yves. Je ne sais pas ce qu’il est devenu, je me souviens de son prénom parce qu’à l’époque les garçons s’appelaient encore Jean-Yves. Ce que j’aimais surtout chez Jean-Yves, c’était sa mère. C’est elle qui nous ramenait de la piscine... Lire l'article
Sans préambule, sans précautions, sans préliminaires oratoires, et avec une espèce de brutalité magnifique, René Girard, en 1961, dès la première page de Mensonge romantique et vérité romanesque, précipitait ses lecteurs sur la piste de l’hypothèse mimétique, c’est-à-dire dans l’enfer du désir, dans les pièges de l’amour et les constructions en miroir de la rivalité ; et entreprenait de démontrer que les plus grands chefs-d’œuvre romanesques n’avaient jamais fait, au cours des siècles, que révéler cette hypothèse... Lire l'article
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