Alexis Tsipras exclut de « coopérer avec l’ancien système » grec
LeMonde.frLeMonde.fr - Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, le 13 juillet à Athènes
Six jours après avoir démissionné de sa fonction de premier ministre, Alexis Tsipras a exclu mercredi 26 août de former un gouvernement d’unité nationale si sa formation politique, Syriza, n’obtient pas la majorité aux élections législatives anticipées, prévues pour le 20 septembre.
« Je ne vais pas coopérer avec [les partis] des précédents gouvernements, a-t-il assené. Nous n’allons pas coopérer avec l’ancien système. » « Nous n’allons pas faire revenir ceux que le peuple a fait sortir par la porte » à l’issue des élections législatives du 25 janvier qu’il avait remportées haut la main.
Eviter « un conflit civil »
L’ancien premier ministre et dirigeant du parti de gauche radicale Syriza avait annoncé qu’il quittait ses fonctions le 20 août, ce qui devrait conduire au deuxième scrutin législatif cette année, et le cinquième en six ans. L’annonce officielle de ce vote devrait intervenir avant vendredi 27 août soir et le président de la République, Prokopis Pavlopoulos devrait le fixer au 20 septembre.
Alexis Tsipras, qui a signé un accord très contraignant avec ses partenaires européens pour un troisième plan d’aide international de 86 milliards d’euros, est confronté à la fronde d’une partie de Syriza qui refuse catégoriquement ce nouveau plan aux conditions très dures et à l’exact opposé du programme anti-austérité sur lequel le parti a été élu.
Vingt-cinq de ses députés ont décidé de former une nouvelle formation politique, Unité populaire, emmenée par l’ancien ministre de l’énergie Panagiotis Lafazanis. Alexis Tsipras, s’est dit « triste de cette guerre civile » au sein de son parti. « Chacun a droit d’avoir des positions différentes […], on sera jugés pour nos choix », a-t-il souligné.
Le premier ministre reste populaire en Grèce, mais, en l’absence de sondage récent, il est difficile de voir s’il sera en mesure d’obtenir une majorité absolue au prochain scrutin ou s’il devra se trouver un allié gouvernemental. M. Tsipras a, par ailleurs, une nouvelle fois justifié (...)
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