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jeudi 30 mai 2019

DIRECT. 1er-Mai : 330 personnes ont été interpellées à Paris, où des tensions persistent avant la dispersion du cortège



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DIRECT. 1er-Mai : 330 personnes ont été interpellées à Paris, où des tensions persistent avant la dispersion du cortège


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Les autorités redoutaient de nouveaux débordements liés à la présence de black blocs et de "gilets jaunes" dans la capitale et dans d'autres villes. Le secrétaire général de la CGT a dû être temporairement évacué du cortège par le service d'ordre du syndicat.

CE QU'IL FAUT SAVOIR
La situation reste tendue dans le cortège parisien. Plusieurs commerces ont été vandalisés dans le 13e arrondissement, où devait se terminer le défilé organisé à l'occasion de la fête du Travail. Les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes. A 18 heures, la préfecture de police fait état de 330 interpellations et 17 706 contrôles préventifs. Suivez la situation en direct avec franceinfo.
 40 000 manifestants à Paris. Le défilé parisien a rassemblé 40 000 personnes, selon un comptage indépendant effectué pour plusieurs médias, dont franceinfo, par le cabinet Occurrence. A 14 heures, donc avant le départ de la manifestation parisienne, le ministère de l'Intérieur recensait de son côté 151 000 manifestants sur tout le territoire, dont 16 000 à Paris. 
 Philippe Martinez brièvement exfiltré du défilé. Signe de la tension ambiante : le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a été contraint de quitter brièvement la manifestation après avoir été pris à partie par des black blocs, selon plusieurs témoins. Il est ensuite revenu dans le cortège. Critiquant la présence "d'individus qui ne sont pas là pour manifester et empêchent la manifestation de se tenir"il a surtout mis en cause les forces de l'ordre, qui ont, selon lui, chargé les militants de la CGT.
 Des "gilets jaunes" tentent de s'introduire dans un commissariat à Besançon. Entre 200 et 300 "gilets jaunes" ont tenté de s'introduire dans le commissariat de Besançon (Doubs) en marge du défilé organisé pour la fête du Travail, a appris franceinfo auprès de la préfecture du département. Ils ont été repoussés à l'aide de gaz lacrymogènes.
 Plus de 7 400 policiers et gendarmes mobilisés à Paris. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, justifie cet important dispositif de sécurité par le fait que des appels à transformer la ville en "capitale de l'émeute" circulent sur les réseaux sociaux. Les commerces ont dû être barricadés sur le parcours principal. Le préfet de police de Paris avait également ordonné la fermeture des commerces, débits de boissons et restaurants sur le parcours du cortège intersyndical parisien, le temps de la manifestation.
 Des défilés fournis dans plusieurs grandes villes. A Toulouse, les "gilets jaunes" ont pris la tête du cortège, réunissant plusieurs milliers de personnes dans le centre de la ville. A Bordeaux, des centaines de personnes défilaient dans le calme. A Montpellier, où la tête du cortège a été âprement disputée entre "gilets jaunes" et syndicats, les deux groupes défilaient en laissant un peu d'espace entre eux.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #1ER_MAI

18h59 : Dans un tweet posté cet après-midi, Emmanuel Macron a désigné le 1er-Mai comme "la fête de toutes celles et ceux qui aiment le travail, le chérissent, parce qu’ils produisent, parce qu’ils forment, parce qu’ils savent que par le travail nous construisons l’avenir". Une définition contestée, notamment à gauche.
18h53 : Un point sur les interventions policières à Paris : à 18 heures, 300 interpellations et 17 706 contrôles préventifs ont été effectués, indique la préfecture de police de Paris à franceinfo.
18h44 : Une journaliste de l'agence publique russe Ria Novosti a déclaré avoir reçu des coups de matraque de la police française au visage et au bras alors qu'elle couvrait les manifestations du 1er-Mai à Paris. "Le casque m'a protégée des blessures graves, mais j'ai toujours mal au bras", a déclaré Viktoria Ivanova en ajoutant qu'elle portait le brassard et le casque "presse". Le ministère russe des Affaires étrangères a aussitôt réagi en appelant les autorités françaises à "mener une enquête minutieuse sur cet incident".
18h39 : "Nous avons été confrontés à des violences sans précédent",raconte à franceinfo la présidente de l'Unef, Mélanie Luce, qui se trouvait dans le cortège parisien. Les syndicats CGT, mais aussi FO et Solidaires, dénoncent la "pression policière" qui s'est exercée selon sur les manifestants. Plus de détails dans notre article.



(MAXPPP)
18h31 : A Metz, où Marine Le Pen tenait un "banquet patriotique" avec les candidats de sa liste aux européennes, des militants de l'Union des étudiants juifs de France venus distribuer des tracts ont été violemment repoussés par le service d'ordre du Rassemblement national.
18h29 : Les responsables de La Rotonde craignent le "syndrome Fouquet's". La Rotonde est un restaurant du quartier de Montparnasse dans lequel Emmanuel Macron était venu fêter sa qualification pour le second tour de la présidentielle. Ce mercredi, La Rotonde a fait l'objet d'une impressionnante protection policière.



(MAXPPP)
18h09 : On fait le point en cet fin d'après-midi sur l'actualité :

• Des dizaines de milliers de personnes, militants syndicaux ou "gilets jaunes", ont manifesté dans toute la France, dans une ambiance tendue à Paris, où des heurts entre black blocs et forces de l'ordre émaillaient le défilé. La mobilisation syndicale parisienne a réuni 40 000 manifestants, selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence.

• Au moins 220 personnes sont en garde à vue à 17h30 à Paris, a appris franceinfo auprès du parquet de Paris. En début d'après-midi, la préfecture de police signalait 200 interpellations et plus de 12 000 contrôles.

• Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, a été condamné à 50 semaines de prison pour violation de ses conditions de liberté provisoire par le tribunal londonien de Southwark.

• L'ancien gardien du Real Madrid et de l'équipe d'Espagne Iker Casillas, a été hospitalisé d'urgence après un infarctus survenu à l'entraînement mais son état est "stable", a annoncé son club, le FC Porto.
17h59 : Selon la préfecture de police, 288 interpellations et 15 306 contrôles "préventifs" ont été effectués à 17 heures.
17h55 : "Vers 13h45 il y a eu des échauffourées devant le carré de tête. Les forces de l'ordre sont intervenues et ont visé une camionnette de la CGT qui ouvre le cortège", réaffirme Philippe Martinez sur franceinfo. "Il y a eu des coups portés sur des camarades de la CGT très bien identifiés." Des faits que la préfecture de police réfute.

17h46 : Un capitaine de police d'une compagnie de CRS de Toulouse a été blessé après avoir reçu un pavé dans le visage près de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a appris franceinfo de source proche du dossier. La préfecture de police indique qu'il est à l'hôpital en "urgence relative".
17h35 : L'intervention de forces de l'ordre est toujours en cours à 17h15 à la Pitié-Salpêtrière, selon l'hôpital joint par franceinfo. Une trentaine de personnes sont entrées dans l'hôpital, selon le reporter de franceinfo présent sur place. Elles ont commencé à dégrader les lieux avant d'être rapidement interpellées.
17h27 : En décembre 2018, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait annoncé un changement de stratégie des forces de l'ordre. Il s'agit désormais de pouvoir réagir aux attaques de groupes mobiles. Explications par France 2.

17h25 : Une journaliste du Monde constate que le rapport entre les forces de l'ordre et les manifestants est très "frontal", contrairement aux années précédentes.
17h29 : Une agence de la Caisse d'épargne a été saccagée boulevard Saint-Marcel, non loin de la place d'Italie.
17h17 : Dans un communiqué, Force ouvrière dénonce "l'enchaînement de la violence" lors de la manifestation à Paris.
17h13 : Un capitaine de police d'une compagnie de CRS a été blessé après avoir reçu un pavé dans le visage, a appris franceinfo de source proche du dossier.
17h10 : Le maire du 13e arrondissement de Paris, Jérôme Coumet, accuse sur Twitter les "casseurs" d'avoir "attaqué une école rue Fagon".
17h07 : A Dax, la seule manifestation des Landes a réuni près de 700 personnes à l'appel de l'intersyndicale des Landes CGT, FO, FSU, Unsa, CFDT et Solidaires. Quelques partis politiques, des retraités, des enseignants, des militants environnementaux et beaucoup de "gilets jaunes" ont pris part au défilé.
17h08 : Voici un point sur les défilés dans toute la France, selon le réseau France Bleu et les préfectures :

• À Rouen (Seine-Maritime), 2 500 manifestants ont défilé ce matin. Cet après-midi, environ 300 "gilets jaunes" ont défilé en limite du périmètre interdit.

• A Caen (Calvados), 2 000 personnes, dont quelques centaines de "gilets jaunes", se sont réunies pour défiler à partir dès 10h30. La manifestation s'est déroulée dans le calme. Des dégradations ont été relevées sur les devantures d'établissements bancaires et d'un commerce situés sur le parcours.

• A Pau (Pyrénées-Atlantiques) ils étaient entre 1 700 et 2 000 à défiler ce matin. Le cortège regroupait la CGT, La France insoumise, la FSU Solidaires mais aussi des "gilets jaunes".

• A Auxerre (Yonne), 500 manifestants étaient réunis ce matin à l'appel de la CGT et de FO, 480 selon la police.

• A Angoulême (Charente), la manifestation s'est déroulée dans le calme et a rassemblé un millier de personnes réunies derrière les banderoles de de la CGT, de la FSU et de Solidaires.
16h51 : A Paris, le cortège est dispersé boulevard de l'Hôpital. France bleu Paris a filmé une voiture en feu sur la voie.
17h10 : Le cabinet Occurrence est mandaté par un collectif de rédactions nationales et régionales. Selon le ministère de l'Intérieur, 16 000 personnes ont manifesté à Paris, selon un décompte arrêté plus tôt dans la journée, avant le départ de la manifestation, à 14 heures.
16h44 : Selon le comptage d'Occurrence, 40 000 personnes ont défilé dans les rues de Paris cet après-midi.
16h42 : Les "gilets jaunes" ont mené leur propre manifestation du 1er mai à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Ce matin, ils ont lancé une opération escargot sur le RN12, entre Trémuson et Brézillet, note France 3 Bretagne.

16h39 : La préfecture de police dément que la CGT ait été la cible de policiers et gendarmes. Le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez a affirmé plus tôt que les forces de l'ordre avaient chargé le syndicat.

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, dans le cortège parisien, le 1er mai 2019.


(ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)
16h38 : Sur Twitter, la préfecture de police de Paris indique que 55 interpellations ont eu lieu dans le secteur de Montparnasse.
16h24 : Voici une photo prise tout à l'heure près de l'emblématique restaurant La Rotonde, boulevard du Montparnasse. C'est dans cette brasserie qu'Emmanuel Macron a fêté sa victoire à la présidentielle en 2017.
16h25 : "On n'a pas arrêté d'être harcelés par les forces de l'ordre. J'ai dû répondre à une interview avec un masque à cause des gaz lacrymogènes".

Le porte-parole du syndicat Solidaires, accuse le gouvernement d'avoir "essayé de voler" le 1er-Mai aux organisations syndicales par son dispositif sécuritaire visant à répondre aux menaces de violences de militants radicaux, notamment les black blocs.



(LOIC VENANCE / AFP)
16h21 : Les forces de l'ordre ont mis en place des hautes barrières pour sécuriser le commissariat du 13e arrondissement, lieu d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, selon les reporters de Radio France présents sur place.
16h21 : Selon le ministère de l'Intérieur, 151 000 manifestants ont été comptabilisés dans toute la France, dont 16 000 à Paris, à 14 heures.
16h12 : Selon le parquet de Paris, 148 placements en garde à vue ont été comptabilisés à Paris à 15h.


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