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RENE CASSIN
Membre du gouvernement de la France libre pendant la seconde Guerre mondiale, René Cassin (1887-1976) a participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, version 1948. De 1965 à 1968, il est président de la Cour européenne des droits de l’homme.
En 1968, lui est décerné le prix Nobel de la paix, ainsi que le prix des droits de l’homme des Nations unies.
Mais, commençons par le début…
En 1914, il est mobilisé comme simple soldat. En octobre, il est grièvement blessé aux jambes et est réformé en tant que mutilé à 65%. Il sera cité à l’Ordre de l’Armée, Croix de Guerre avec palme.
C’est une grande figure de l’engagement tant sur le plan national qu’international. Dès 1917, il participe à la fondation de l’Union fédérale des anciens combattants et mutilés de guerre. En outre, il fait progresser la réflexion sur les droits des anciens combattants : droit à la réparation pour les victimes de guerre, carte de combattant, etc. De 1922 à 1936, il est vice-président du Conseil supérieur des pupilles de la Nation.
René Cassin représente notre pays à la Société des Nations, de 1924 à 1938. Mais il démissionne suite aux accords de Munich (Hitler, Mussolini, Daladier et Chamberlain) qui livrent de fait la Tchécoslovaquie au régime nazi.
Le 24 juin 1940, 6 jours seulement après l’Appel, il s’embarque à Saint-Jean-de-Luz sur un navire anglais et rejoint de Gaulle à Londres. Il est aussitôt condamné à mort par contumace par le régime de Vichy présidé par Pétain. Le tribunal militaire de Clermont-Ferrand, juridiction d’exception, l’avait condamné pour trahison (sic).
Il écrit les statuts de la France libre et négocie avec Winston Churchill qui, le 7 août 1940, reconnaît la France libre comme unique organisation qualifiée pour représenter la France en guerre. En outre, René Cassin a démontré alors l’inconstitutionnalité du régime pétainiste.
De 1943 à 1945, il représente la France à la Conférence permanente des ministres de l’Education alliés. Il fait partie des fondateurs de l’UNESCO.
En 1969, il emploie l’argent reçu pour son prix Nobel de la paix dans la fondation de l’Institut international des droits de l’homme.
René Cassin, un homme convictions !
Ci-dessous :
René Cassin.
Le comité rédacteur de la Déclaration. René Cassin pour la France (milieu-gauche).
Déclaration universelle des droits de l'homme
« Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).
Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre.
Ce document fondateur - traduit dans plus de 500 langues différentes - continue d’être, pour chacun d’entre nous, une source d’inspiration pour promouvoir l'exercice universel des droits de l'homme. »
Plaque commémorative au centre communautaire israélite René Cassin à Rueil-Malmaison.
L'Institut international des droits de l'homme - Fondation René Cassin. Strasbourg. |
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