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vendredi 20 janvier 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 20 janvier 2017

Dans la presse étrangère

Gambie : dernière médiation, opération armée suspendue

Des Gambiens fêtent l’investiture du nouveau président Adama Barrow, à Banjul, le 19 janvier 2017.
Des Gambiens fêtent l’investiture du nouveau président Adama Barrow, à Banjul, le 19 janvier 2017. STRINGER / AFP
  • L’impasse politique en Gambie s’est accentuée jeudi, alors que les troupes sénégalaises et de quatre autres pays d’Afrique de l’Ouest sont intervenues pour déloger Yahya Jammeh, qui dirige le pays d’une main de fer depuis vingt-deux ans et refuse de céder le pouvoir au nouveau président Adama Barrow, élu le 1er décembre 2016. The New York Times
  • « Faute de pouvoir se rendre dans son pays pour des raisons de sécurité », Adama Barrow a donc choisi de prêter serment à l’ambassade de Gambie à Dakar (Sénégal), où sont arrivés hier de nombreux ambassadeurs africains et responsables d’organisations internationales pour assister à la cérémonie. Le Quotidien
  • Dans sa première allocution, le nouveau président a salué les Gambiens, « seuls artisans » de la transition démocratique et a demandé aux forces militaires de lui témoigner « leur loyauté », rapporte Jeune Afrique.
  • Partagés entre la crainte et la joie pendant plusieurs semaines précédant l’investiture, les Gambiens ont exprimé leur « jubilation » dans les rues jeudi, espérant que leur pays puisse entrer dans « une nouvelle ère démocratique », selon The Washington Post.
  • Près de 7 000 hommes sont mobilisés par les cinq pays engagés (Sénégal, Nigeria, Ghana, Togo, Mali) dans l’opération militaire lancée depuis le territoire du Sénégal hier. Entrées par plusieurs points du territoire gambien, les troupes africaines ont avancé sans rencontrer de résistance de la part de l’armée ou de la police.
  • Pour Yahya Jammeh, « le compte à rebours a commencé », constate Le Pays au Burkina. « La balle est maintenant dans le camp de l’organisation régionale dont les chefs militaires s’employaient à finaliser hier encore leur plan d’intervention (…). C’est dire si les heures à suivre seront longues et déterminantes pour l’issue de ce bras de fer. En attendant, la tension monte de tous les côtés, et l’objectif, jusqu’au bout, aura été d’éviter une confrontation de troupes. »
  • L’opération, baptisée « Restaurer la démocratie », lancée officiellement peu après l’investiture de M. Barrow et le vote unanime d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, a été toutefois suspendue en fin de journée, jusqu’à vendredi midi, pour permettre une « dernière médiation » régionale, afin de convaincre M. Jammeh de partir en exil. Saisira-t-il cette dernière opportunité pour éviter une crise armée ?
Maison Blanche et CIA : une histoire tumultueuse. « Donald Trump entame sa présidence en très mauvais termes avec le service de renseignement le plus étroitement attaché à sa fonction », relève Le Temps. Pour autant, indépendamment de leur appartenance aux camps démocrate ou républicain, les relations des présidents américains avec la CIA ont depuis toujours oscillé entre enthousiasme, déception et scandales.
Tensions entre l’Ordre de Malte et le Vatican. Rien ne va plus entre l’Ordre de Malte et le Saint-Siège. Depuis le jour de la Saint-Nicolas, les relations entre les deux institutions très proches se sont singulièrement détériorées, se transformant même en « une guerre de communiqués ». En cause, le limogeage du Grand Chancelier, Albrecht von Boeselager, qui aurait été demandé par le Saint-Siège. En filigrane de cette affaire, un bras de fer entre l’aile la plus conservatrice de l’Eglise et l’actuel pape. La Libre Belgique
L’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie : où en est l’enquête ? Le 19 décembre 2016, un policier turc de 22 ans s’est introduit dans une exposition, à Ankara, pour tirer à bout portant sur l’ambassadeur russe Andreï Karlov. Le meurtrier a été abattu par les services de l’ordre sur place. Une centaine de personnes ont été désignées pour mener l’enquête, qui a débouché sur une vingtaine d’arrestations, dont plusieurs membres de la police. Mais l’attaque contre la boîte de nuit Reina à Istanbul le jour du réveillon a relégué celle sur le meurtre de Karlov au second plan. BBC
Les Rohingya, victimes d’un génocide ? Quelque 22 000 Rohingya sont entrés au Bangladesh lors de la semaine écoulée, portant à 65 000 le nombre de membres de cette minorité ayant fui la Birmanie depuis le déclenchement d’une offensive par l’armée. Ce chiffre marque une accélération des départs de Rohingya de l’Etat de Rakhine (nord) pour le Bangladesh en raison, selon les défenseurs des droits de l’homme, de persécutions contre ce groupe ethnique de confession musulmane. La Birmanie est-elle en train de basculer dans la mise en œuvre d’un génocide ?, s’interroge The Diplomat.

Source Le monde.fr

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