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samedi 19 mars 2016

Un mathématicien récompensé pour avoir résolu une équation insoluble depuis 300 ans

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Un mathématicien récompensé pour avoir résolu une équation insoluble depuis 300 ans


18 mars 2016

                              Un mathématicien récompensé pour avoir résolu une équation insoluble depuis 300 ans
                         Un mathématicien récompensé pour avoir résolu une équation insoluble depuis 300 ans
Appelé le "dernier théorème de Fermat", cette équation mathématique de 1637 est restée insoluble pendant trois siècles. Jusqu’à ce qu’un professeur de l’Université d’Oxford, Andrew Wiles, la résolve en 1994. 22 ans après sa découverte majeure, le mathématicien vient enfin d’être récompensé.
Les équations demandent du temps, c’est la leçon que pourrait tirer un mathématicien de sa découverte, et de sa récompense. 700.000 dollars (620.000 euros) et le Prix Abel - l’équivalent du Prix Nobel des mathématiques-, voici ce qu’a remporté Andrew Wiles, professeur de l'Université d'Oxford cette semaine de la part de l'Académie des sciences et des lettres de Norvège.
Si la récompense vient couronner la résolution d'une équation formulée il y a trois siècles, cette récompense elle-même a tardé à venir : Andrew Wiles avait trouvé la clé du théorème en 1994, il y a 22 ans déjà !
Un théorème made in France
Cette équation avait été surnommée le dernier théorème de Fermat, du nom du mathématicien français, Pierre Fermat, qui l’avait posé en 1637.
Il l'avait formulée ainsi : "il n'existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que : xn + yn = zn, dès que n est un entier strictement supérieur à 2".
Vous n’y comprenez rien ? C’est normal
Si vous n’y comprenez rien, pas de panique, les mathématiciens eux-mêmes se sont arrachés les cheveux à tenter de résoudre cette équation pendant trois siècles, en vain. 
Jusqu’à ce professeur, en 1994. Et encore, cela lui a pris du temps. Andrew Wiles avait commencé à s'intéresser au dernier théorème de Fermat à l'âge de 10 ans, après l'avoir découvert dans la librairie de Cambridge, sa ville d'enfance. "J'ai su à ce moment là que je ne pourrais pas me le sortir de la tête. Je devais le résoudre", a-t-il expliqué. Et il l’a fait, 30 ans plus tard.
Une portée internationale
"Wiles est l'un des rares mathématiciens  - si ce n'est le seul - dont la résolution d'un théorème a fait la une des médias internationaux", a commenté le jury du Prix Abel.
Et ce professeur, âgé aujourd'hui de 62 ans, s’en rend bien compte. "J'ai eu beaucoup de chance non seulement de résoudre le problème, mais aussi d'ouvrir une nouvelle ère dans mon domaine", s’enorgueille-t-il. "Vous n'oublierez jamais ces moments où vous parvenez à des tels accomplissements. C'est pour ça que l'on vit".

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