Cette semaine dans RetroHebdo :
💂♂️ Théâtre de promiscuité et d'intimité entre jeunes et fougueux hommes isolés, l'armée, qu'elle soit française, allemande, anglaise, fut le lieu de toutes les aventures à la Belle Époque. Cela obligea les hautes instances nationales à cacher "ce que l'on ne saurait voir", soit le fait que ces virils soldats se livraient parfois à des activités jugées "contre nature" - ce dont se délectait toutefois la presse, toujours prompte à relayer (à demi-mot) ces divers scandales de caserne à une époque où l'homosexualité était un sujet tu. 🧜♀️ Méprisé lorsqu'il n'est pas purement et simplement ignoré, le lesbianisme devient progressivement un "sujet" à l'orée du XXe siècle. A la suite, dans les lettres, de Baudelaire puis de Zola, le public se passionne pour la sulfureuse habitante de "Lesbos", défiant les normes en vigueur et s'attirant les foudres de la petite bourgeoisie bien sous tous rapports. Jusqu'à participer indirectement à l'essor de la "garçonne", femme indépendante et insoumise, star des années vingt.
🎩 Dandy magnifique, provocateur né, le miraculeux Oscar Wilde fut le personnage principal d'un retentissant procès en 1895, où la gentry britannique l'inculpait, non pas pour ses livres, mais pour ses préférences sexuelles. Un jugement sans appel, "coupable", dont le poète ne se relèvera pas.
Bonne lecture, et bon week-end à toutes et tous ! |
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